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S'exprimant lors d'une conférence de presse conjointe des groupes socialiste, istiqlalien pour l'unité et l'égalitarisme, PAM et constitutionnel, Hakim Benchamas, coordinateur de ces groupes, a indiqué que lors de l'examen du projet de loi de Finances 2015, le gouvernement a retenu uniquement trois propositions.
Benchamas, qui a mis l'accent sur un certain nombre de propositions qualifiées d'«inédites» et de «qualitatives» et qui ont été rejetées par le gouvernement, a relevé que ces amendements avaient principalement pour objectif la réduction des écarts «flagrants» entre les régions en matière d'accès à l'investissement public notamment dans les domaines des services de santé, de l'éducation, de la formation, de l'équipement, du transport et de la logistique.
Si le taux d'investissement par habitant du budget général, des établissements et des entreprises publics s'établit à 11.942 DH pour la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër, il ne dépasse pas les 914 DH pour celle de Taza-Al Hoceima-Taounate, a-t-il noté.
L'opposition, a-t-il dit, avait proposé la redistribution des crédits d'investissement à travers l'exonération de 20% des crédits d'investissement consacrés à un certain nombre de secteurs et la distribution du montant économisé à part égale entre des secteurs qui accusent des disparités énormes entre régions, et un manque flagrant en infrastructures au niveau national.
Il a également mis l'accent sur la proposition de l'opposition relative à la mise en place d'un compte dédié aux questions spéciales appelé «Caisse de gestion de soldes des comptes spéciaux» qui permettra le versement d'une partie des enveloppes budgétaires disponibles sur les comptes dédiés aux questions spéciales pour faire face aux risques et dont le ministre de l'Intérieur sera l'ordonnateur.
Les groupes de l'opposition avaient par ailleurs proposé le regroupement des comptes spéciaux similaires sur le plan des compétences au sein de caisses unifiées pour renforcer l'efficience, a ajouté Benchamas, notant que parmi ces caisses, nombre d'entre elles n'ont pas pu procéder au versement d'enveloppes budgétaires dont ils ont réellement besoin à cause de l'impossibilité de passer au transfert de sommes disponibles dans d'autres caisses au profit desdites caisses.
Il a cité dans ce sens la caisse de lutte contre les effets des catastrophes naturelles qui souffre d'insuffisance de ressources face à l'impossibilité d'obtenir un transfert des sommes disponibles dans les autres caisses.
Cette conférence de presse a connu la participation de Khadija Zoumi, du Groupe istiqlalien, Mohamed Alami, président du Groupe socialiste et Driss Radi, président du Groupe constitutionnel.