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Lors de la réunion de la Commission de l’intérieur, des régions et des collectivités locales à la deuxième Chambre, les présidents des groupes de l’opposition s’en sont pris à ce projet en critiquant notamment l’absence de concertation avec les partis politiques avant l’élaboration dudit projet.
Ils ont déploré également le fait que le gouvernement Benkirane ait fait fi des procédures en vigueur en ce qui concerne la soumission des projets de loi au Parlement. En effet, l’article 78 de la Constitution 2011 alinéa 2 dispose que les projets de loi relatifs aux collectivités territoriales, au développement régional et aux affaires sociales sont déposés en priorité au bureau de la Chambre des conseillers. Le président du Groupe socialiste, Mohamed Alami, a rejeté ce projet de loi, appelant à la nécessité d’adopter la carte d’identité nationale pour couper court à toutes les pratiques qui ont entaché les échéances électorales dans le passé. Mohamed Daidaâ, président du Groupe fédéral à la deuxième Chambre, a exprimé son inquiétude quant aux effets pervers des projets de loi du gouvernement dont celui de la révision des listes électorales générales qui pourrait avoir pour conséquence la tenue d’une élection sans électeurs.
Abdelhakim Benchemass, président du groupe du PAM, a également critiqué ce projet de loi, appelant le chef du gouvernement à agir «en véritable homme d’Etat responsable» puisqu’il «dispose de toutes les prérogatives constitutionnelles qui lui permettent de faire réussir cette importante échéance politique». Le dirigeant du PAM a appelé également Benkirane à «cesser d’envenimer la situation et de mettre en doute des élections dont il est lui-même responsable de leur organisation».
L’intervention du président du groupe de l’UC à la Chambre des conseillers, Driss Radi, a été également sur la même longueur d’onde. En effet, il a affirmé que le gouvernement Benkirane a doublement violé la Constitution lors de l’adoption de ce projet de loi à la première Chambre. Primo, en ne respectant pas les dispositions de l’article 78 de la Loi suprême et secundo, parce qu’il a tenu à faire passer son projet de loi en usant de sa majorité numérique et en faisant fi des propositions de l’opposition à la Chambre des représentants.