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En effet, dans le cadre de la politique de co-développement du Royaume, le GBP a décidé de mettre au service des pays africains son expérience reconnue dans le domaine de la microfinance.
Ainsi, à l’occasion de la dernière visite Royale en Afrique de l’Ouest (Mali, Côte d’Ivoire et Guinée) et du Centre (Gabon), Mohamed Benchaâboun, président du GBP, a signé plusieurs conventions pour le développement de la microfinance dans ces pays. En vertu de ces accords, la Banque populaire s’est engagée à créer, dans chacun de ces pays, une Institution de microfinance (IMF) conforme aux lois et règlements locaux en vigueur, en tirant parti de l’expérience réussie d’Attawfiq microfinance – consacrée en 2013 par Fitch Ratings qui lui a attribué, et c’est une première en Afrique, la note «A- avec des perspectives stables» – et en s’appuyant sur les meilleures pratiques en la matière.
C’est pour mener à bien cet engagement que la holding Amifa, qui a un statut de siège régional, a été instituée. Elle a vocation de mobiliser, seule ou en partenariat avec des organisations poursuivant le même but et objectifs sociaux, les ressources financières, matérielles et immatérielles nécessaires à la mise en œuvre et au développement de ce programme africain d’envergure.
La Banque populaire s’est d’ores et déjà attelée à la concrétisation de cet engagement par le lancement de deux IMF au Mali et en Côte d’Ivoire, dont les activités démarreront incessamment. Trois autres structures similaires verront le jour au cours du premier semestre 2015 au Gabon, au Burkina Faso et en Guinée.
Pour rappel, Casablanca Finance City Authority (CFCA), société anonyme de droit privé issue d’un partenariat public-privé créée en 2010, est chargée par la loi créant la place financière du pilotage global et de la promotion institutionnelle de «Casablanca Finance City» (CFC).
CFC est un hub économique et financier regroupant trois catégories d’entreprises, à savoir les institutions financières, les prestataires de services professionnels et les sièges régionaux de multinationales, se positionnant ainsi comme la porte d’entrée privilégiée vers les pays d’Afrique et en particulier la région d’Afrique du Nord, de l’Ouest et Centrale.