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Ce poste est devenu vacant après la décision surprenante que Mustapha El Khalfi a prise avec l’aval du gouvernement Abdelilah Benkirane, de limoger l’ex-secrétaire général de son département, Ahmed Yacoubi.
Le fait que cette décision ayant été prise quelques jours après le port du brassard par ce dernier le jour de la grève générale de mercredi dernier, les observateurs l’ont automatiquement liée à cet «incident». Mais une source digne de foi contactée par Libé a affirmé que la décision de l’évincer a été prise quinze jours auparavant «et lorsqu’il en a pris connaissance, il a porté le brassard en guise de protestation».
La même source a souligné que le ministre de la Communication a été contraint de limoger Ahmed Yacoubi. D’abord, parce que sa nomination à ce poste était illégale, car il avait bénéficié d’un départ volontaire rémunéré. «Le ministre a fait des mains et des pieds pour le défendre et avait l’intention d’aller jusqu’à élaborer un décret pour légaliser sa situation», a indiqué la même source. Et d’ajouter que «si pareille décision avait abouti, elle aurait créé un scandale politique». La même source a également souligné que Yacoubi a eu, depuis sa nomination, des problèmes avec plusieurs cadres et responsables du ministère. Il convient de rappeler que la nomination d’Ahmed Yacoubi en mars dernier avait suscité une grande polémique entre le gouvernement et l’opposition concernant la légalité de cette nomination. Car ce polytechnicien de formation avait bénéficié du plan de départ volontaire et n’avait pas le droit de postuler pour un poste de fonctionnaire dans l’administration ’publique ou dans les établissements où l’Etat détient 51 % du capital. En outre, le ministère des Finances avait refusé de viser sa nomination à cause de ce fait.
Pourtant, le ministre de la Communication a fait fi de cette décision et il s’est entêté à défendre contre vents et marées la nomination de Yacoubi au poste du secrétaire général de son département. Mustapha El Khalfi a également développé plusieurs arguments pour justifier sa décision et notamment le fait que la commission de sélection et de désignation ait été présidée par l’ancien ministre de la Justice Mohamed Alami Idrissi Machichi. Il s’est aussi basé sur le fait que la loi organique relative à la nomination dans les postes de responsabilité ne comportait aucune disposition de nature à interdire à une personne ayant bénéficié du départ volontaire rémunéré d’accéder à des postes de responsabilité, ajoutant que plusieurs fonctionnaires qui ont bénéficié de pareil départ ont été nommés à des postes de responsabilité. Toutes ces arguties sont néanmoins tombées à l’eau.