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Pour eux, l’histoire personnelle de Jamal Benomar n’a rien de rassurant.
Une enquête menée par deux journalistes yéménites dresse un portrait suspect de l’envoyé spécial de Ban Ki-moon à Sanaa. Elle revient sur son ascension rapide dans les institutions internationales et le rôle qu’aurait joué l’ex-président américain Jimmy Carter dans sa montée en puissance. Les journalistes ont également évoqué son rôle en tant que responsable d’Amnesty international chargé du dossier soudanais et les soi-disant tentatives de cette ONG de diviser le pays de Omar El Bachir. Son passage en Irak et en Afghanistan a été également décortiqué. Les deux enquêteurs ont conclu que son rôle aurait consisté en la défense du fédéralisme comme forme d’Etat. Un concept, mal accueilli par plusieurs experts, puisqu’il aurait consolidé la division du pays d’une manière constitutionnelle et anéanti toute chance d’unité nationale. Jamal Benomar est accusé de vouloir appliquer cette approche au Yémen, selon l’enquête en question. Des propos confirmés par d’autres observateurs yéménites qui estiment que ce dernier serait derrière les crises et les couacs qui ont entaché le processus de réconciliation politique et qu’il serait responsable de la transformation de la nature de la crise. D’une crise politique, elle aurait pris la tournure d’une question d’unité et de séparation entre le Sud et le Nord du Yémen.
Faut-il croire ces accusations? Y a-t-il vraiment des zones d’ombre dans la personnalité de Jamal Benomar? Les avis sont partagés. Certains de ses anciennes connaissances au Maroc en brossent un portrait peu flatteur. Ils se souviennent encore de ce militant de gauche qui a été remis en liberté dans des conditions obscures et dont le passage par Amnesty international a été entaché de plusieurs problèmes et qu’il a même été renvoyé de cette ONG. Des propos que relativise Mustapha Manouzi, président du Forum vérité et justice (FVJ) qui pense qu’il s’agit bien d’un militant de gauche autodidacte qui a bien renoncé à ses idéaux de la gauche marxiste. « Comme beaucoup de militants, Jamal a beaucoup changé depuis. Aujourd’hui, l’homme ne fait qu’appliquer un agenda de l’ONU alors qu’on sait tous que cette dernière n’est pas une institution indépendante et qu’elle ne dispose pas du pouvoir de décider seule», nous a-t-il précisé.