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Selon un porte-parole de la ville, la mairie pourrait toutefois rendre sa décision plus tôt. "Juin est une deadline", a souligné cette source.
"Au lendemain de la remise de ce rapport, s'ouvrira une phase 2, qui se clôturera en juin", destinée à "mesurer si ce projet porté par le monde sportif peut rassembler très largement la société parisienne, métropolitaine et française. Société cela veut dire les élus, les collectivités locales, le monde économique, le monde associatif", a dit M. Martins (ex-MoDem) à l'AFP.
Cette phase sera aussi l'occasion d'"affiner" le dossier de candidature, qui doit être remis en septembre, de déterminer plus précisément les sites qui accueilleront les JO et de mesurer les coûts, a souligné M. Martins.
Aussitôt après la remise du rapport par le président du comité français du sport international (CFSI) Bernard Lapasset, Anne Hidalgo rencontrera jeudi après-midi ses adjoints, les maires d'arrondissement et les présidents des groupes politiques du Conseil de Paris.
Le lendemain, elle en discutera avec les élus de la métropole: les représentants du Conseil régional, des conseils généraux, et des communes susceptibles d'accueillir des sites olympiques. En mars, devrait intervenir une réunion avec le monde économique. La ville envisage également un temps de consultation des Parisiens, qui pourrait prendre la forme d'un referendum.
Anne Hidalgo, qui n'a pas porté ce projet pendant sa campagne électorale, et avait appelé à prendre le temps de la réflexion après les déclarations du Président de la République en novembre, pourrait se laisser convaincre, selon plusieurs sources.
"Ce n'est pas encore totalement décidé. Mais si le rapport présenté est convaincant, ce qu'on souhaite, et avec des garanties sur la bonne gouvernance de la candidature, on ira", confie un membre de sa garde rapprochée.
Un autre tempère cependant: "Aucune position définitive n'est arrêtée. C'est un sujet tellement complexe, avec de telles implications financières, sportives, territoriales, politiques, qu'il faut procéder par étapes".
Cette source concède toutefois que "le CIO (Comité international olympique, ndlr) bouge" et a "entendu les réserves de la mairie". Alors qu'Anne Hidalgo avait appelé en novembre à des jeux éthiques, sobres financièrement et écologiques, le CIO a adopté en décembre un train de réformes visant à rendre les jeux moins coûteux, et plus durables.
Pour être une réussite, les jeux devront en tout cas "rencontrer un projet de territoire", et "être le point d'arrivée d'un projet en faveur de la banlieue, de la petite couronne et des quartiers populaires", souligne-t-on à la mairie.
Selon le président de Plaine Commune (Seine-Saint-Denis) Patrick Braouezec, cité dans Le Parisien vendredi, le CSFI met justement à l'honneur la Seine-Saint-Denis dans son rapport.