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Le secteur des assurances continue de démontrer sa solidité et sa résilience
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Energie électrique: Hausse de 2,3% de la production en 2023
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Port de Larache: Hausse de 7% des débarquements de pêche à fin novembre (ONP)
L'analyse des émissions par branche d'assurance montre que celle de "vie et capitalisation" a connu une croissance importante de 9,3 % en 2014 réalisant 9,4 MMDH contre 8,6 MMDH un an auparavant. Celle-ci est dominée par les assurances dédiées à l'épargne qui représentent 69,4 % du total de la branche, précise la Direction relevant du ministère de l'Economie et des Finances dans une fiche au sujet des émissions du secteur de l'assurance au Maroc au titre de l'exercice 2014.
Les émissions des assurances en cas de décès ont réalisé une progression de 5,1 %, souligne la même source, ajoutant que cette performance, moins importante que celle de la moyenne de la branche vie et capitalisation, a fait que leur part du total de la branche est passée à 26,7 % contre 27,8 % un an auparavant.
Quant à la branche non vie qui a progressé de 4,9 %, affichant 19 MMDH en 2014 contre 18,1 MMDH en 2013, elle est tirée par les assurances obligatoires, notamment l'automobile qui représente 47,5 % de cette branche, en progression de 6,3 %, alors que l'usage tourisme représente 56,3 % de l'automobile.
Pour ce qui est de la maladie-maternité qui contribue à 13,7 % des émissions de la branche non vie, elle a connu une augmentation de 6,3 %, tandis que les accidents du travail et maladies professionnelles qui représentent 11,6 % de la branche, ont affiché une hausse de 3,4 %.
Pour sa part, le chiffre d'affaires de l'incendie a régressé de 7,7 %, ne représentant ainsi que 6,1 % des émissions de la branche non vie contre 6,9 % en 2013. Concernant les assurances de transports, elles ont vu leur part dans l'assurance non vie diminuer à 2,9 % en 2014 contre 3,2 % en 2013.
Selon la DAPS, ce recul est dû essentiellement à la baisse enregistrée au niveau de la sous-catégorie "Aviation corps" qui a régressé de 33 %.
Par ailleurs, le taux de pénétration du secteur (part des primes dans le PIB) a atteint 3,14 % contre 3,09 % en 2013.