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«Tes mains sont souillées de sang»… Voilà la pancarte brandie récemment à Ksar El Kébir, par des jeunes désapprouvant la visite de Hamieddine, membre du secrétariat exécutif du PJD. Une allusion en relation avec l’assassinat en 1993 à Fès de l’étudiant de gauche Mohamed Aït Ljid Benaissa. Une affaire qui continue de hanter le dirigeant pjidiste.
Dans ses déclarations à la justice, à l’époque, Hamieddine avait prétendu appartenir à l’une des factions de gauche, afin d’éviter une implication imparable dans un meurtre. Khalid Cherkaoui, un ancien camarade et ami du martyr Aït Ljid et condamné dans les mêmes événements, témoigne de cette version falsifiée des faits.
Dans une vidéo qu’il a diffusée il y a quelques jours, il accuse directement Hamieddine d’avoir été parmi la cohorte de barbus ayant assassiné sauvagement le martyr. Que ce soit à Fès, Kénitra, Tétouan, Marrakech ou Ksar El Kébir, Hamieddine se voit et se verra toujours pourchassé par l’âme du regretté. Qui souillera ses mains de sang, les lavera par les larmes. Sans doute, un jour, la vérité finira par éclater.