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A propos des relations maroco-françaises, Habib El Malki, qui est également président du Centre marocain de conjoncture (CMC), a noté que lors de ces entretiens, «la délégation a rappelé le poids de l’histoire dans l’amitié qui lie le Maroc à la France. Comme elle a indiqué combien il est urgent de travailler pour le renouveau des relations bilatérales en se tournant vers l’avenir». Tout en rappelant que la délégation parlementaire a été reçue par plusieurs responsables au niveau de l’Assemblée nationale et du gouvernement, en particulier Luc Chatel, président du groupe d’amitié France - Maroc et Harlem Désir, secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, Habib El Malki a souligné que «les différents incidents à répétition qui ont jalonné l’année 2014 ne doivent pas être sous-estimés». «Il convient d’en tirer tous les enseignements, de part et d’autre, pour consolider tous les acquis et dégager de nouvelles perspectives de coopération », a-t-il précisé.
Concernant le rôle de la diplomatie parlementaire, le dirigeant ittihadi a fait savoir que « celle-ci a vocation de tenir un langage qui lui est propre, de défricher de nouveaux espaces de dialogue, d’adopter des positions avancées sur toutes les questions relevant de l‘intérêt national, sur la base des fondamentaux du pays». «C’est dans cet esprit, explique Habib El Malki, que les grands sujets ont été abordés en mettant l’accent sur la question nationale, dans l’optique de la nouvelle régionalisation, sur les réformes, notamment dans le domaine des droits humains et sur la sécurité dans la région ».
Le dirigeant socialiste a, par ailleurs, déclaré que la délégation parlementaire a invité ses interlocuteurs à renouveler leur grille de lecture et leur approche pour mieux comprendre les nouvelles réalités. «Il est dangereux de rester prisonnier des anciennes méthodes et des anciens clichés que certains réseaux continuent, par leur activisme, de véhiculer conformément à un agenda connu de tout le monde», a-t-il lancé.
Il a également estimé que la franchise est le meilleur raccourci pour découvrir la vérité. «De part et d’autre, nous nous sommes compris. Et surtout, dans le cadre de nos prérogatives respectives, nous avons assumé pleinement nos responsabilités : et ne pas laisser le temps au temps», a indiqué Habib El Malki, tout en précisant que c’est pour cela qu’ils ont adopté une déclaration commune qui rappelle la profondeur des relations entre le Maroc et la France et qui souligne la nécessité de mettre à niveau les conventions bilatérales, notamment dans le domaine judiciaire. «Et également la nécessité de se réunir régulièrement dans le cadre de trois groupes de travail, portant, en premier lieu, sur les questions économiques, puis sur l’environnement et l’énergie et également sur la régionalisation et la question nationale », a-t-il conclu.