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"Le droit effectif des filles à l'éduction requiert un effort ciblé ainsi qu'une prise de conscience de tous les acteurs politiques, éducatifs et sociaux", a affirmé Mme Rabia Naciri, membre du CNDH, devant le 29e Conseil des droits de l'Homme. Elle s'exprimait au cours d'une réunion plénière du conseil à l'occasion du débat annuel sur les moyens de garantir l'exercice du droit à l'éducation par toutes les filles sur un pied d'égalité, rapporte la MAP.
Dans ce contexte, Mme Naciri a jugé nécessaire d'entreprendre des mesures destinées spécifiquement à "accompagner les filles dans leur parcours scolaire, notamment au moment crucial que représente la transition entre le primaire et le secondaire".
Elle a rappelé à cet égard la vision stratégique 2015-2030 élaborée par le Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique et fondée sur l'égalité des chances, l'enseignement de qualité pour tous et la promotion sociale.
Cette vision tend, a-t-elle précisé, à "répondre aux carences et aux déséquilibres majeurs identifiés", en particulier les inégalités d'accès à l'éducation qui touchent encore les enfants appartenant au monde rural, en premier lieu les filles.
Dans un souci de favoriser le plein exercice du droit à l'éducation des filles, le conseil recommande dans son mémorandum de novembre 2014 que la réforme soit guidée par les principes d'équité et d'égalité, a poursuivi Mme Naciri. "Une approche équitable dépend de la capacité des institutions à révéler les causes et les manifestations des inégalités en matière d'accessibilité et de proposer des solutions adaptées aux besoins", a-t-elle fait valoir. Il s'agit, selon elle, de prendre en compte la situation particulière des filles vivant en milieu rural, en milieu défavorisé ou en situation de handicap.
Selon le CNDH, cette capacité des institutions à trouver des solutions adaptées pour soutenir l'accès des filles au système d'éducation exige un effort particulier de sensibilisation, de formation et d'institutionnalisation de l'approche genre auprès de tous les acteurs du milieu de l'éducation, notamment le corps enseignant.
Elle a également rappelé que le conseil recommande d'ancrer la réforme de l'éducation dans des principes d'inclusion, de non-discrimination, d'acceptation et de gestion de la diversité. "Ces principes doivent être mis en place en tant que principes opérationnels afin d'inculquer aux générations futures un esprit critique et ouvert", a conclu Mme Naciri.