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Selon Abdelhamid Fatihi, secrétaire général de la FDT, deux points figurent à l’ordre du jour de cette réunion : la réforme du régime des pensions civiles et le cahier revendicatif des centrales syndicales.
Fatihi nous a également affirmé que les syndicats ont toujours exigé que la problématique de la réforme des Caisses de retraite soit débattue dans le cadre du dialogue social, et ce en opposition avec la volonté du gouvernement Benkirane de les en dissocier.
Pour sa part, Mohamed Kafi Cherrat, secrétaire général de l’UGTM, a souhaité que la rencontre de mardi prochain soit « une vraie réunion et qu’elle puisse déboucher sur des résultats tangibles après de trois ans de stagnation du dialogue social qui a eu pour conséquence l’accumulation des problèmes ». Et d’ajouter que les centrales syndicales « refusent que le dialogue social soit seulement un dialogue pour le dialogue ».
Par ailleurs, certains syndicalistes ont pris l’initiative de préparer une pétition contre les propositions « unilatérales » du chef de gouvernement relatives aux réformes des Caisses de retraite et notamment celles des pensions civiles gérées par la Caisse marocaine de retraite.
Les rédacteurs de cette pétition rejettent la proposition de Benkirane visant à relever l’âge de départ à la retraite à 62 ans à partir de cette année, puis progressivement à 65 ans en 2021.
A rappeler que l’année écoulée, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) avait émis un avis consultatif à propos des deux projets de loi qui lui ont été soumis par le gouvernement en août dernier, à savoir le projet de loi n° 011.71 du 12 Kaâda 1391 (30 décembre 1971) sur le régime des pensions civiles, et le projet de loi n° 012.71 du 12 Kaâda 1391 (30 décembre 1971) fixant la limite d’âge de départ à la retraite des affiliés au régime des pensions civiles. Dans son avis, le CESE, rappelle-t-on, avait recommandé de « relever l’âge de la retraite à 63 ans, à raison de 6 mois par an au cours des six prochaines années. Cette approche devrait, selon ledit Conseil, ouvrir aussi la possibilité à ceux qui le souhaitent d’opter pour le départ à la retraite à l’âge de 65 ans en accompagnant cette mesure par l’introduction d’un échelon supplémentaire dans la grille de la Fonction publique permettant aux affiliés d’améliorer la base de calcul de leurs pensions». Les centrales syndicales se sont déclarées opposées à cet avis du CESE.