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Le rond-point Ibn Tachfine marquant l’intersection entre Boulevard Ibn Tachfine et rue Amir Abdelkader en est la preuve tangible du laisser-aller des autorités compétentes et particulièrement des conseillers de la commune des Roches Noires. Ce rond- point récemment aménagé et qui est censé rendre cette intersection moins dangereuse et améliorer la fluidité du trafic, devient du jour au lendemain un carrefour de tous les dangers pour les automobilistes, surtout de nuit. Avec son emplacement inadéquat et son état de délabrement avancé, il suscite l’inquiétude des usagers de cette artère qui connaît une circulation intense, à l’instar d’autres quartiers de Casablanca. Les dernières pluies ont eu également des conséquences et aggravé la détérioration de cet espace.
Ce carrefour a connu ses beaux jours lors de la visite Royale à Casablanca en janvier 2013 et au cours de laquelle le Souverain avait procédé à l’inauguration du Complexe socio-sportif de proximité à Hay Mohammadi avoisinant les anciens abattoirs. Se trouvant sur le parcours que devait emprunter le cortège Royal pour donner le coup d’envoi de cette nouvelle structure sportive, ce rond-point a été embelli à l’occasion, en créant des massifs de fleurs et en reboisant le long des trottoirs.
Pourquoi ce rond-point est-il dans cette situation, alors qu’un autre sort, meilleur celui-là, est réservé à d’autres artères qui ont, peut-être, la chance de servir non pas d’image, mais de «tape-à-l’œil»? C’est le cas des quartiers résidentiels, chics et prisés.
On est en droit de se demander pourquoi ce traitement de deux poids de mesures des responsables? Alors qu’il s’agit d’infrastructures supposées diminuer le nombre et la gravité des accidents, faciliter la tâche aux automobilistes et autres usagers de la route dont les conducteurs des deux roues, et après tout éviter la perte de vies humaines. Devrons-nous attendre qu’un événement fâcheux survienne pour que les responsables, comme à l’accoutumée, réagissent ?
Il est temps que les édiles de la commune des Roches Noires procèdent au réaménagement de cet espace et assument leurs responsabilités.
Il y a lieu de rappeler que le cas de ce rond- point n’est pas exceptionnel. Des cas similaires se trouvent sur l’ensemble du territoire de la métropole.
Par ailleurs et à quelques jours de la célébration de la Journée nationale de la prévention routière (18 février), le ministère de l’Equipement, des Transports et de la Logistique et le Comité national de prévention des accidents de la circulation se doivent, outre les différentes campagnes de sensibilisation, spots publicitaires, imprimés, d’impliquer davantage les collectivités locales chargées, entre autres, d’assurer l’entretien des infrastructures routières au niveau des communes.