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En l'absence d'un véritable dialogue social, les pays ne peuvent réaliser un développement économique global et améliorer les conditions de travail de la classe laborieuse, ont relevé plusieurs syndicalistes au Forum syndical mondial, tenu dans le volet Evènements spéciaux du Forum mondial des droits de l'Homme" (FMDH), qui se déroule à Marrakech du 27 au 30 novembre.
Le dialogue social ne peut aboutir aux résultats escomptés sans certaines conditions préalables, dont la représentativité, la crédibilité et la responsabilité, ont souligné les intervenants à la première plénière de ce Forum tenu sous le thème "Le dialogue social, pilier pour un travail décent". Et de relever que la réussite du dialogue social reste tributaire aussi d'institutions impartiales et crédibles pour superviser ce dialogue.
Le directeur adjoint de l'Organisation arabe du travail (OAT), Haidar Abashar, a souligné que le mouvement syndical arabe reste homogène, fort et enraciné dans la société et que le Maroc se présente comme un pionnier en matière de dialogue social.
M. Abashar a relevé l'importance du dialogue social comme condition essentielle à la paix sociale. "Le dialogue social entre tous les partenaires demeure la voie la plus appropriée pour assurer la paix sociale. Son absence menace la cohésion de la société", a-t-il dit à ce sujet.
Malgré la divergence des intérêts particuliers des uns et des autres, l'intérêt général implique l'engagement des partenaires à entretenir un dialogue social constant, a-t-il insisté.
Le secrétaire général adjoint de la Confédération syndicale internationale (CSI), Wellington Chibebe, a appelé, de son côté, les patronats et les gouvernements à changer leur vision vis-à-vis des travailleurs et considérer la classe laborieuse comme partenaire à part entière de dialogue social.
Il a, en outre, fait observer que l'apparition de nouveaux concepts tels que la flexibilité du marché du travail, fait craindre le spectre de l'émergence "d'une nouvelle forme d'esclavage des temps modernes".
Il a, par ailleurs, insisté sur l'importance d'un dialogue social "équilibré" entre les différents partenaires.
Monica Coninck, de la Confédération syndicale internationale (CSI), a salué, quant à elle, le leadership de la femme au Maroc qui lui a permis d'améliorer ses conditions de vie.
La syndicaliste a soulevé lors de ce conclave la question des travailleurs domestiques dont les droits ne sont pas encore reconnus dans les législations nationales.
Les travailleurs domestiques restent encore exploités et ne disposent pas des droits les plus élémentaires, a-t-elle affirmé.
Les autres intervenants ont souligné que le dialogue social est appelé à suivre les exigences du monde de travail, qui connaît un changement constant, mettant l'accent sur la nécessité d'institutionnaliser le dialogue social et d'en faire un outil de convergence assurant la revendication fondamentale du travail décent.