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Les personnes appréhendées, notamment à Barcelone et Tarragone, sont accusées d'«appartenance à une organisation terroriste», et plus particulièrement au groupe terroriste l'Etat islamique (Daesh), indique la police catalane dans un communiqué.
Cinq Marocains en feraient parti selon des sources concordantes.
Les agents des services de sécurité catalans ont fait également des perquisitions dans les domiciles des détenus à Sabadell, Terrassa, Sant Quirze del Vallès, Valls et Barcelone, précise la même source.
Selon le quotidien espagnol El Pais, l’opération a été dirigée par le juge de l’Audience nationale, la plus haute juridiction pénale en Espagne, Santiago Pedraz, ajoutant que la police a eu l’œil sur cette cellule jihadiste depuis la fin de l’année écoulée quand trois jeunes personnes tentant d’intégrer Daech en Syrie, ont été arrêtées en Bulgarie.
Après ce coup de filet, la police de Catalogne avait soupçonné que les trois personnes arrêtées en Bulgarie aient eu des relations avec d’autres jihadistes «qui n’ont pas seulement l’intention d’envoyer des jeunes résidant en Catalogne en Syrie, mais également de commettre un attentat en Espagne ».
D’après la même source, la police catalane estime que le prétendu chef de cette cellule jihadiste est coiffeur à Sabadell et d’origine espagnole, dénommé Antonio. Celui-ci s’est converti à l’islam il y a deux ans quand il a épousé une femme marocaine. Selon El Pais, les voisins du coiffeur ont affirmé que le comportement de celui-ci était normal et qu’il n’y a aucun indice prouvant sa relation avec le jihadisme. Par contre, il y avait un «changement esthétique», car il s’est laissé pousser une large barbe et portait des habits traditionnels. Il a même changé de nom en portant celui d’Ali.
Ce coup de filet, qui s'inscrit dans le cadre des efforts de l'Espagne dans la lutte contre le terrorisme jihadiste, a été mené par 360 agents de l'équipe spéciale de la police catalane. Il s'agit, selon la même source, de l'une des opérations anti-terroristes les plus importantes en Catalogne.
A noter que le 31 mars 2015, une Marocaine résidant en Catalogne a été placée en détention provisoire après avoir été soupçonnée par les autorités d’envoyer ses jumeaux de 16 ans en Syrie faire le jihad.
De même, le 12 mars, deux hommes ont été arrêtés au préside occupé de Sebta. Ils sont soupçonnés d'appartenir à une cellule qui aurait pu commettre des attentats, alors que la Guardia civil espagnole a arrêté également une Marocaine résidant en Espagne, qui voulait voyager en Syrie avec son fils de trois ans pour rallier Daech.