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Avant son splendide et puissant coup de tête en pleine lucarne à la 86e minute sur un corner de Lavezzi, l’enragé Brésilien, qui a vu ensuite son travail parachevé par le 2e but, celui de la qualification miraculeuse, de son compatriote Silva, avait pourtant dû le plus souvent batailler pour boucher les trous derrière.
Surtout après l’exclusion très sévère d’Ibrahimovic dès la 31e minute. “Je suis tellement heureux, parce que c’était difficile de perdre notre meilleur joueur, Zlatan Ibrahimovic. On a gardé l’état d’esprit, on a montré du caractère et continué de jouer au football”, a réagi David Luiz, rapporte l’AFP.
Au passage, le Brésilien s’en était donné à coeur joie avec Diego Costa, avec des coups de coude des deux côtés dès que l’arbitre avait le dos tourné.
Une explication de texte nez contre nez lui a d’ailleurs valu un avertissement à la 73e minute.
Revanchard, motivé, David Luiz l’était comme jamais avant même de retourner à Stamford Bridge, dont il estimait avoir été vidé comme un malpropre cet été après un mandat de trois ans et demi.
Les yeux d’abord exorbités puis fermés pour prier, en transe, avec les doigts pointés au ciel, il s’est donc précipité à genou vers le coin des supporteurs parisiens une fois son coup de boule asséné.
Buteur pour la 3e fois d’affilée après ses réalisations contre Monaco et Lens, le chevelu à la crinière bouclée reconnaissable entre toutes avait pourtant préparé le terrain ces derniers jours en montrant son appétit.
Le Brésilien de 27 ans, révélé au Benfica avant de filer à Londres en janvier 2011, aime évidemment le combat, mais il ne sait pas faire que ça puisqu’il avait déjà dépanné avantageusement au milieu à l’aller.
Refus d’abdiquer
En regagnant sa défense juste après son but égalisateur, il n’a pu donc s’empêcher de toiser Jose Mourinho en passant devant l’entraîneur portugais qui l’a vendu au PSG pour 50 ME.
Sans oublier non plus de s’adresser à lui, manifestement dans des termes pas très aimables.
“Mou, il est spécial pour vous (les journalistes, ndlr), mais pas pour moi”, avait-il assuré il y a peu, avec un goût de défi dans la voix.
Loin des débats sur l’action qui amène le penalty de la victoire converti par Hazard après une main très légère de Silva (96), il a refusé d’abdiquer.
Comme lorsqu’il avait tenu à disputer la finale de Ligue des champions en 2012 en serrant les dents alors qu’il savait pertinemment qu’il était blessé au coup d’envoi.
A la 101e minute, il a ainsi encore vu l’un de ses coups francs surpuissants sorti par l’impeccable Courtois qui est allé chercher son missile sous la barre.
“Il a la technique d’un N.6 ou d’un N.8 et l’habilité d’un joueur offensif devant le but, résumait ainsi récemment son entraîneur Laurent Blanc. Il a une telle palette que cela peut lui jouer des tours. Mais des défenseurs centraux avec les qualités de David Luiz, il n’y en a pas beaucoup.”
Parfois critiqué pour ses sautes de concentration et un goût du risque qui ne sied pas toujours à un défenseur, David Luiz n’a pas gagné cette fois, mais il a sans doute maintenant une place à part dans ce public parisien qui sait aussi aimer les joueurs au grand cœur au même titre que les artistes.
Un Bayern seigneurial
En supériorité numérique dès les premières minutes, le Bayern Munich a logiquement dynamité le Shakhtar Donetsk (7-0) pour entrer en quarts de finale de la Ligue des champions, mercredi à l’Allianz Arena.
“C’est clair qu’à 10 contre 11, cela paraît plus facile, mais c’est faux. C’est parfois plus dangereux. Nous aussi on a joué 25 minutes à 10 en Ukraine”, a réagi Josep Guardiola, l’entraîneur du Bayern. Le géant bavarois n’a eu ensuite qu’à enfiler les buts pour valider son billet dans le Top-8 pour la quatrième année de rang et poursuivre le rêve d’une troisième finale de rang, après l’échec de 2012 et le triomphe de 2013. D’autant que la finale aura lieu à Berlin!