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Le FCM indique dans un communiqué que 36 pays d’Afrique, 30 pays d’Asie, 31 pays d’Europe et 15 pays d’Amérique, en plus de 20 organisations régionales et internationales ont pris part à ses assises. Si les organisateurs ne sont pas très communicatifs, on arrive, cependant à collecter certaines informations faisant état de la présence de chefs d’Etat et de gouvernement, de ministres et de parlementaires. Parmi ces chefs d’Etat, le Président macédonien qui a été aperçu dans les faubourgs de Dakhla.
D’anciens chefs d’Etat et de gouvernement, des hauts responsables internationaux et des représentants de structures régionales et internationales étaient également présents à Dakhla où les travaux de cette rencontre mondiale ont débuté dans la matinée de vendredi dernier.
En marge de la session du FCM à Dakhla, organisée sous le thème « Afrique, coopération régionale et coopération Sud-Sud » et qui vise à réunir décideurs, experts et hommes d’affaires africains et internationaux pour débattre notamment des questions du développement dans le continent, plusieurs rencontres ont réuni des représentants de la CGEM ainsi que d’autres investisseurs marocains avec leurs homologues venus d’autres pays.
Parmi les invités de marque, une présence remarquée, celle de Zapatero qui, n’en déplaise au Polisario, a débarqué, dans l’après midi du jeudi à l’aéroport international de Dakhla. La présence de l’ancien Premier ministre espagnol, dans cette partie du territoire marocain, constitue un sérieux revers pour le Polisario, l’Algérie et, dans une moindre mesure, l’Union africaine. Ce trio qui s’est, en effet mobilisé depuis plusieurs semaines, sur la scène internationale, en vue de convaincre le maximum de personnalités, notamment européennes, de ne pas cautionner cet événement par leur présence.
Si la présence à Marrakech de l’ex-Premier ministre où il avait assisté à la 2ème édition du Forum mondial des droits de l’Homme, un autre évènement de portée mondiale qu’avait accueilli le Maroc, n’était pas commenté en Espagne, sa présence à Dakhla sera, quant à elle, perçue par nombre d’Espagnols comme une reconnaissance, de fait de la marocanité du Sahara.
Dakhla, qui n'était qu'un baraquement militaire espagnol en 1975, véhicule aujourd’hui une grande dynamique de développement, puisqu'elle est devenue une ville fière et active grâce aux activités économiques induites par son port mais aussi et surtout au développement accéléré que connaissent depuis quelques années, d’autres secteurs notamment celui du tourisme. Ce qui fait de Dakhla, la perle du Sud marocain, un modèle de développement à suivre que nous envient les leaders des pays de la région.