-
Mise à jour de la Botola
-
Mondial-2024 de futsal: Les Lions de l’Atlas poursuivent leur progression
-
Etape de Rabat du Morocco Royal Tour de saut d'obstacles : L’équipe saoudienne remporte la Coupe des nations
-
Salon du cheval d'El Jadida: Un évènement incontournable dédié à la promotion de la filière équine et la valorisation du patrimoine immatériel
-
Mondial-2024 de futsal. Hicham Dguig: Nous avons confirmé notre rang mondial
"En raison de ses engagements actuels à Zurich (Suisse), le président de la Fifa ne sera pas en mesure de se rendre en Nouvelle-Zélande pour assister à la finale du Mondial U20", a déclaré à Wellington une porte-parole de l'instance dirigeante du football mondial.
Il était prévu de longue date que M. Blatter assiste à cette finale mais, à la suite du scandale de corruption à la Fifa ayant poussé le président à la démission, le directeur exécutif de la Fédération néo-zélandaise de football (NZF) Andy Martin avait fait savoir que le Suisse n'était plus le bienvenu. Il s'agissait, avait précisé M. Martin, de ne pas créer un "événement parallèle" qui détournerait l'attention de cette finale.
La finale du Mondial des moins de 20 ans opposera samedi les vainqueurs des demies Brésil-Sénégal et Serbie-Mali programmées aujourd’hui.
Par ailleurs, la Fifa a dénié lundi toute légitimité à l'ex-conseiller de Sepp Blatter qui a répété lundi que le président démissionnaire de la Fifa envisageait de rester à la présidence de l'organisme gérant le football mondial.
Klaus Stoehlker, conseiller de M. Blatter durant la dernière campagne électorale à la Fifa, a indiqué lundi qu'il pourrait revenir sur sa décision de quitter son poste si aucun "candidat convaincant" n'émergeait.
En réponse, la Fifa a aussitôt mis les choses au point en précisant que "le mandat de Klaus Stoehlker que lui a confié le président de la Fifa a pris fin le 31 mai 2015".
Et la Fifa de renvoyer vers le discours de démission de M. Blatter du 2 juin, où il rappelait que d'ici le congrès extraordinaire, qui devrait se réunir entre décembre et février prochain, il se consacrerait, "libre de toute contrainte", aux réformes nécessaires.
Quatre jours après sa réélection pour un 5e mandat, M. Blatter avait annoncé qu'il allait remettre son mandat et qu'un congrès extraordinaire électif allait être convoqué, alors que la Fifa, sur fond de soupçons de corruption, traverse une tempête judiciaire sans précédent.
"Puisque je ne serai pas candidat et que je suis donc désormais libre des contraintes qu'impose inévitablement une élection, je serai en mesure de me concentrer sur la mise en oeuvre des ambitieuses et profondes réformes qui transcenderont nos premiers efforts en la matière", avait-il déclaré.
Dimanche, réagissant déjà à cette rumeur, le président du comité d'audit de la Fifa, Domenico Scala, avait rappelé que le "changement de président" de la Fifa est "indispensable". Jeudi, en réponse à une résolution du Parlement européen demandant à M. Blatter de quitter immédiatement son poste, une porte-parole de la Fifa avait de nouveau expliqué que le Valaisan resterait en poste jusqu'au congrès électif pour "s'assurer que lors de ce congrès des réformes impératives soient adoptées et qu'un nouveau président soit élu".
De source proche de la Fifa, la question était de savoir lundi à qui profitaient ces déclarations de M. Stoehlker, dans un contexte où les candidats potentiels à la succession de M. Blatter s'interrogent ou commencent à se déclarer, à l'instar du Brésilien Zico, après le prince jordanien Ali.