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Cette évolution, qui tient compte de l'augmentation de 2,4 % des impôts sur les produits nets des subventions, est le résultat d'une légère amélioration des activités non agricoles à 2,3 % au lieu de 2 %, a expliqué le HCP dans sa note d'information sur la situation économique au quatrième trimestre 2014.
Cette amélioration est le résultat de l'accroissement des valeurs ajoutées des activités de l'industrie d'extraction (+2,8 %), des industries de transformation (+1,6 %), de l'électricité et eau (+3 %) et du bâtiment et travaux publics (+0,6 %).
Pour sa part, la valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, a enregistré une baisse de 1,4 % en volume au cours du quatrième trimestre de l'année 2014, au lieu de la forte croissance de 21,2 % réalisée durant la même période en 2013, malgré l'amélioration de l'activité de la pêche (passant de 2,8 % à 13,3 %).
La note relève, par ailleurs, une croissance positive de toutes les composantes du secteur tertiaire, dont les postes et télécommunications (+5,9 %), les services de l'éducation, de la santé et de l'action sociale (+ 5,4 %), le transport (+2,7 %) et les hôtels et restaurants (+3,5 %).
Pour leur part, les services rendus aux ménages et aux entreprises ont connu une hausse de 2,1 %, ceux rendus par l'Administration publique générale et sécurité sociale (2 %) et les services financiers et assurances (1,5 %).
Sur l'ensemble de l'année 2014, le taux provisoire de croissance aurait été, ainsi, de 2,2 %, en baisse de 0,3 point par rapport à l'estimation retenue par le HCP au mois de juin 2014.
La demande intérieure
accrue de 2,8 %
S’agissant de la demande intérieure, elle s'est accrue au Maroc de 2,8 % au quatrième trimestre 2014, contre 2,9 % durant la même période de 2013, soit une baisse de 0,1 %, selon le HCP. Ainsi, la demande intérieure a contribué de 3,5 points à la croissance économique au 4ème trimestre 2014, au lieu de 2,3 points durant la même période une année auparavant, a-t-il précisé. Dans ce cadre, les dépenses de consommation finale des ménages ont connu une hausse de 2,8 % au lieu de 5,4 % la même période de l'année précédente, contribuant ainsi pour 1,8 point à la croissance au lieu de 3,2 points. Pour sa part, la consommation finale des Administrations publiques a affiché une hausse de 2,9 % au 4ème trimestre 2014 avec une contribution à la croissance de 0,5 point, au même niveau de croissance et de contribution une année auparavant.
De son côté, l'investissement brut (formation brute de capital fixe et variations de stocks), a marqué une augmentation de 2,5% au 4ème trimestre 2014 au lieu d'une baisse de 1,8 % durant la même période de l'année passée, avec une contribution à la croissance de 1,2 point au lieu d'une contribution négative de 1,4 point. Les échanges extérieurs nets, de leur côté, ont contribué négativement à la croissance avec 1,7 point au lieu d'une contribution positive de 2,3 points. Cette détérioration est le résultat d'une augmentation de 3 % des importations des biens et services au lieu d'une baisse de 0,2 % une année auparavant et d'une diminution de 0,8 % des exportations au lieu d'une hausse de 6,1 %.
Hausse à 6,1 % du besoin de financement de l'économie
Par ailleurs, le HCP fait savoir que le besoin de financement de l'économie nationale a connu une augmentation au quatrième trimestre 2014, passant de 5,1 % du PIB à 6,1 %.
Ainsi, aux prix courants, le revenu national brut disponible a connu une baisse de 0,4 % après avoir augmenté de 7,5 % le même trimestre de 2013, en raison de la hausse du PIB de 3,1 % et la diminution des revenus nets reçus du reste du monde de 48,7 %, a-t-il expliqué. Dans ce contexte, l'épargne nationale a baissé à 24,7 % du PIB au lieu de 28,8 %, sous l'effet d'une progression en valeur de 3,8 % de la consommation finale nationale, au lieu de 5,9 %, a précisé la même source. Quant à l'investissement brut, il est passé de 33,9 % du PIB durant le quatrième trimestre de 2014 à 30,8 %, indique la note du HCP.