-
Annulation des accords Maroc-UE: Dépassée et sans impact la décision de la CJUE
-
L’USFP réitère sa position constante de soutien au droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant et appelle à la protection de l’intégrité territoriale du Liban
-
Le chef du gouvernement représente SM le Roi au XIXème Sommet de la Francophonie
-
Le Groupe des amis du multilatéralisme se réunit à Stockholm pour repenser l'avenir de la coopération internationale
-
Ahmed Lahlimi Alami fait le point sur le RGPH 2024
Au siège de l’agence qui a déménagé à Laâyoune en septembre dernier, on a du mal à cacher son étonnement. Même les plus proches collaborateurs du directeur sortant n’étaient pas au courant de ce qui ressemble beaucoup à une fin de mission. A Rabat, les quelques cadres encore présents en attente de leur déploiement sont interloqués. «Personne ne s’attendait à ce changement de direction. Quand on a découvert l’appel à candidature jeudi sur le site emploi-public, ça été la douche froide », confie l’un d’entre eux. Ce jeudi 27 novembre, Ahmed Hajji est à Marrakech pour assister aux travaux du Forum mondial des droits humains.
Dans les couloirs de l’agence, les questions se bousculent. L’appel à candidature signe-t-il la fin de mission du directeur actuel? Ahmed Hajji va-t-il postuler à sa propre succession ou est-il appelé à d’autres fonctions? Que va-t-il advenir des chantiers qu’il a ouverts dans les provinces du Sud ? Et quelle place l’agence va-t-elle désormais occuper dans le nouveau modèle de développement dans cette région du pays ? A Laâyoune, à Dakhla, à Guelmim, à Sidi Ifini, les interrogations se suivent et se ressemblent. Depuis son installation à la tête de l’Agence du Sud en mars 2003, A. Hajji a su donner un contenu et du sens à la mission et aux projets portés par cette institution dédiée à la promotion et au développement des provinces sahariennes. Des programmes d’envergure ont été mis en œuvre en termes de développement urbain, de valorisation et conservation des zones oasiennes, d’économie sociale et de préservation de la mémoire. Polytechnicien et passionné de culture, Ahmed Hajji est aussi à l’origine de la politique d’édition de l’Agence du Sud qui a publié une collection de beaux livres consacrés au patrimoine, à la culture et l’histoire de ce Maroc saharien.
A cela il convient d’ajouter le transfert en douceur de Rabat vers Laâyoune de l’agence opéré par celui qui est depuis 11 ans le directeur de l’Agence pour la promotion et le développement des provinces du Sud. « Il a fait en sorte qu’un tel déménagement se passe sans trop de casse. Il a reçu tous les cadres et employés. Il les a écoutés. Il a essayé de conduire de la manière la plus humaine qui soit le transfert graduel de l’agence», conclut cette employée, des trémolos dans la voix.