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Le CMC, qui a mené cette enquête auprès d'un échantillon d'opérateurs économiques représentatif afin de mieux cerner leurs attentes, met en relief des anticipations jugées plutôt favorables.
En effet, l’on indique qu’ils sont nombreux à penser que l’économie marocaine va croître de manière significative par rapport à 2014 et que le spectre de la déflation tant redouté ne pourra pas faire son apparition. Ce regard optimiste, note-t-on, est partagé par une proportion importante des participants à ce sondage. «Plus de 80% ont confirmé qu’une relance de l’économie marocaine serait au rendez-vous en 2015 et plus de 93% écartent la possibilité d’une déflation au cours de cette année car ils ne s’attendent à aucun phénomène susceptible de ralentir l’activité.», est-il précisé.
Et de relever dans la foulée que ce sentiment n’est, cependant, pas partagé en ce qui concerne l’importance de cette croissance. En fait, si les chefs d’entreprise s’accordent, presque à l’unanimité, sur le sens d’évolution de l’économie marocaine en 2015, les avis divergent concernant la croissance. En clair, tandis que la majorité des opérateurs interrogés (soit 59,6%) estime que le rythme de progression de l’activité économique au Maroc serait plus fort qu’en 2014, ils sont, en revanche, moins (29,8%) à penser que l’évolution de notre économie pourrait être comparable à celle observée une année plus tôt.
Aussi, les résultats de cette enquête ont permis de relever que ces anticipations favorables des opérateurs marocains trouvent leurs origines dans l’existence de plusieurs phénomènes de nature à dynamiser l’activité dans de nombreux domaines. En décodé, les plus importants facteurs que mettent en avant les industriels sont l’amélioration de la situation hydrique, la tendance baissière du prix du baril de pétrole sur le marché mondial et son impact sur le marché intérieur. Ainsi, si la majorité des industriels participants à ce sondage (près de 92,8%) déclarent que les conditions climatiques ont été à l’origine de la formation de leurs anticipations, presque 64,6% répondent que le rôle de la pluviométrie dans la réalisation de cette performance est favorable et seulement 27% le considèrent comme très favorable.
Par ailleurs, s’agissant de la fiscalité, alors qu’elle est jugée importante pour 73,9% des patrons marocains qui lui attribuent un rôle positif à fortement positif dans cette dynamique prévisible, 23,9% des opérateurs pensent qu’elle n’aurait qu’un impact moyen sur la croissance en 2015.