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Ces interventions ont concerné plus de 12.000 points de production, de stockage et de vente en gros et au détail, indique lundi le département des Affaires générales et de la gouvernance relevant du ministère de l'Economie, des Finances et de la Réforme de l'administration dans un communiqué publié à l'issue de la réunion de la commission interministérielle chargée du suivi de l'approvisionnement, des prix et des opérations de contrôle des prix et de la qualité.
Dans le détail, ces infractions sont de 153 pour défaut d'affichage des prix, 34 pour non présentation de factures, 7 pour non-respect des normes de qualité et d’hygiène, 4 pour hausses illicites de prix réglementés, précise le communiqué, ajoutant que les mesures réglementaires ont été prises à l’encontre des contrevenants.
Pour ce qui est de la qualité des marchandises et produits stockés ou présentés à la vente, les commissions mixtes ont procédé à la saisie et à la destruction de plus de 25 tonnes de marchandises impropres à la consommation ou non conformes aux normes requises.
Il s'agit de 6 tonnes de miels et produits sucrés, d'environ 5 tonnes de viandes, poissons et charcuterie, de 4,8 tonnes de lait et dérivés, de 3 tonnes de boissons et jus et de 2,5 tonnes de pains, gâteaux et confiserie, note la même source.
La commission poursuivra la tenue régulière de ses réunions pour suivre l’évolution de la situation des marchés, le niveau de l’approvisionnement et des prix et le bilan des interventions des commissions de contrôle pour faire face à tout type de fraude, de monopolisation, de spéculation ou de manipulation des prix.
A signaler, par ailleurs, que les marchés sont approvisionnés, normalement, en produits alimentaires, énergétiques et d'hygiène, et les prix des principaux biens de consommation sont stables.
La commission interministérielle chargée du suivi de l'approvisionnement, des prix et des opérations de contrôle de la qualité et des prix, réunie lundi a indiqué à ce propos que "le suivi quotidien du marché par les départements concernés, fait état d'un approvisionnement normal en produits alimentaires, énergétiques et d’hygiène, et que l’offre disponible couvre largement les besoins pour le mois du Ramadan, et même plusieurs semaines, voire plusieurs mois selon les marchandises"
Selon un communiqué du département des Affaires générales et de la gouvernance relevant du ministère de l'Economie, des Finances et de la Réforme de l'administration, les prix des principaux biens de consommation ont connu une stabilité durant les 9 premiers jours de ce mois sacré par rapport à la semaine précédente, plusieurs produits ont même enregistré des baisses des niveaux des prix par rapport à la même période de l'année précédente.
A titre d’exemple, le prix de la tomate a régressé de 20% sur l’année, l’oignon vert a enregistré -39%, l’oignon sec -18% et les carottes -13%, par contre des augmentations ont concerné les prix des oranges et du citron, relève la même source.
Les prix des viandes connaissent une stabilité sur le court terme, la comparaison par rapport à l’année dernière fait ressortir une évolution pour les viandes bovines et ovines de -7%, et de 27% pour le poulet vivant, précise le communiqué, notant que les prix du poisson ont connu ces derniers jours des baisses ou une stabilité selon les régions, sachant que cette période a connu la reprise de l’activité normale des flottes de pêche.
Suite à la suspension des droits d’importations en conséquence d’une forte augmentation de la demande en mi-mars, les prix des légumineuses ont amorcé un trend baissier par rapport à l’année dernière, notamment pour les pois chiches dont des quantités importantes ont été importées.