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L’équipe, la Fédération (FTF) et la presse de Tunisie se sont montrées outrées par l’arbitrage du Mauricien Rajindraparsad Seechurn qui a notamment accordé un penalty très litigieux dans le temps additionnel de la seconde période, permettant au Nzalang nacional d’égaliser, avant de s’imposer en prolongation.
“Nous allons donner raison aux journaux tunisiens lorsqu’ils parlent de +honte+, mais c’est leur sélection qui devrait avoir honte, car, d’après le ranking (classement) de la Fifa, elle occupe la 22e place et a perdu contre la Guinée Equatoriale, qui occupe la 118e place. Etant donné cette différence, elle aurait dû gagner 4-0 et ne pas pleurer pour un penalty douteux”, peut-on lire sous l’égide de l’officiel Bureau d’information et de presse de Guinée Equatoriale.
“Nous leur donnons raison lorsqu’ils parlent de +scandale+, mais ce sont leurs joueurs qui ont provoqué le scandale avec leur comportement peu digne de celui de sportifs, qui se sont même mis sur le banc du Nzalang pour insulter et cracher sur les membres de notre sélection, qui ont poursuivi l’arbitre pour l’agresser et qui sont sortis du terrain de jeu en insultant et en faisant des gestes obscènes aux supporters”.
L’arbitre, poursuivi par les Aigles de Carthage, a dû quitter le terrain sous la protection de stadiers et forces de l’ordre.
“Grâce au comportement civique et responsable des supporters présents dans le stade, une éventuelle tragédie a été évitée, car les supporters auraient pu rendre justice”, souligne aussi le communiqué publié sur le site gouvernemental. “Pour terminer leur exploit, les joueurs tunisiens ont détruit les portes, les réfrigérateurs et d’autres équipements de leur vestiaire. Nous supposons que la CAF (Confédération africaine de football) a pris bonne note de tout cela et agira en conséquence”, écrit le Bureau d’information équato-guinéen.
Balboa: Peut-être qu'il n'y avait pas penalty
L'attaquant Javier Balboa, auteur des deux buts de la Guinée équatoriale contre la Tunisie samedi en quart de finale de la CAN-2015 (2-1 a.p.), a estimé qu'il n'y avait "peut-être pas" faute sur le penalty polémique. "Peut-être qu'il n'y avait pas penalty, mais bon, ce sont des faits de jeu qui arrivent tous les week-ends dans les meilleurs championnats du monde, en Espagne, en Angleterre, a-t-il confié à l'AFP dans la nuit de lundi à mardi. Maradona a mis un but de la main dans un Mondial (1986, ndlr), et ç'avait été beaucoup plus clair que le penalty de l'autre jour"."Les penalties, il faut aussi les mettre, d'autant plus avec la pression, dans la minute que c'était, a ajouté Balboa. Puis il y a eu le coup franc, et on a gagné 2-1". La virulente réaction des Tunisiens, qui a obligé la police à escorter l'arbitre jusqu'aux vestiaires, "je ne la comprends pas, parce qu'une sélection de ce niveau ne devrait pas se rabaisser à ce type de +jeu sale+", estime l'attaquant du Nzalang nacional.
"Ils se sont beaucoup plaints du penalty, mais eux, après avoir mis leur but, ils ont joué la montre, tombaient facilement... et là ils ne disaient rien, ils restaient discrets, selon l'Equato-Guinéen. Et il restait encore 30 minutes, on n'avait pas gagné. Dans la prolongation, c'était nous les meilleurs".