FMMA à Casablanca : Une deuxième soirée musicale aux couleurs des deux rives de la Méditerranée

Lundi 20 Janvier 2025

A sa deuxième soirée, vendredi, la 3ème édition du Festival Marocain de la Musique Andalouse (FMMA) à Casablanca a mis à l’affiche une programmation sous le signe de la diversité avec des formations musicales d’ici et d’ailleurs. Un mélange de musiques marocaine et arabe ainsi que le Flamenco, le genre musical le plus célèbre d’Espagne.

Cette soirée donnée devant un grand nombre de mélomanes a été animée, dans une première partie, par la formation "Qantara" composée d’artistes Français, Belges, Espagnols et Marocains qui fusionne musique andalouse et Flamenco. Une fusion aux couleurs des deux rives de la Méditerranée, au grand plaisir du public qui a vibré au rythme des chansons interprétées.

Dans la deuxième partie de cette soirée, l’artiste Mohamed Laâroussi, accompagné de l’orchestre Mohamed Larbi Lamrabet, a enchaîné avec les inoubliables du grand maître d’El-Ala disparu, Abdessadeq Cheqara (1931-1998). 

Dans une déclaration à la MAP, le directeur artistique de "Qantara", Kamal Mimouni, s’est dit très satisfait de cette première participation à ce festival de musique andalouse devant un public conquis d’avance.

Antonio Seguro, guitariste de ce groupe, a exprimé lui aussi sa joie de participer au festival, notant que le répertoire présenté par le groupe lors de cette soirée est un mélange de cultures diverses, combinant notamment les rythmes du Flamenco et de la musique marocaine.

Pour sa part, l'artiste Mohamed Laâroussi, également président de l’association marocaine de musique andalouse et spirituelle, a souligné l’importance cruciale du Festival Marocain de la Musique Andalouse dans la rencontre entre artistes d’ici et d’ailleurs et surtout la préservation de cet art pluriséculaire, composante majeure de la culture marocaine. 

Ce festival est organisé par l’Association Marocaine de la Musique Andalouse (AMMA), sous l’égide du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, et en partenariat avec Casablanca Events et Animation, la marque territoriale Wecasablanca ainsi que le soutien de la Loterie Nationale.

Durant trois soirées qui s’achèvent ce samedi, des artistes et orchestres, issus des différentes régions du Royaume et de pays voisins, célèbrent la musique andalouse dans tous ses états. Cette édition met en lumière le pouvoir fédérateur de la musique andalouse, un art aux multiples influences culturelles et un patrimoine musical intemporel qui transcende les frontières et unit les cœurs.

Bouillon de culture

Exposition
 
Le vernissage de l'exposition "Bahia" de l'artiste peintre Karima Di Lena s'est tenu, samedi au Palais Bahia à Marrakech, offrant au public un voyage immersif à travers des œuvres empreintes de lumière et d'émotion.
Composée de plusieurs toiles réalisées au cours des dernières années, l'exposition "Bahia" explore les méandres de l'inconscient, traduisant la quête artistique constante de Karima Di Lena autour des émotions et des frontières de l'imaginaire. Chaque tableau dévoile une histoire singulière, invitant les visiteurs à plonger dans un univers où la lumière devient langage et les émotions matière.
Dans une déclaration à la MAP, l'artiste a confié que l'exposition "Bahia" est une "invitation à explorer les paysages intérieurs, à questionner la lumière qui éclaire nos émotions les plus profondes. Chaque œuvre est une tentative de capter l'évanescence des pensées et des sensations qui traversent l'esprit".
L'artiste peintre a également souligné le choix symbolique du Palais Bahia comme écrin pour ses œuvres. "Ce lieu chargé d'histoire et d'âme m'a semblé être l'endroit idéal pour exposer mes créations. Le dialogue entre l'architecture majestueuse du palais et mes toiles crée une résonance particulière, une harmonie entre le passé et l'intemporel."
Les visiteurs présents ont salué la richesse des compositions et la profondeur des thématiques abordées. Les jeux de lumière, les contrastes subtils et les formes abstraites ont suscité une vive émotion, reflétant la sensibilité artistique de Karima Di Lena.
Cette exposition, ouverte au public jusqu'au 18 février, s'inscrit dans la dynamique culturelle de Marrakech, renforçant le rayonnement artistique de la ville et offrant une plateforme d'expression aux talents contemporains.
 

Libé

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