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La croissance de l’économie nationale à 3,4% en 2023

Une amélioration tirée par la progression de la demande intérieure, selon le HCP

Mercredi 5 Juin 2024

La croissance économique nationale s’est nettement améliorée en 2023, selon la récente note du Haut-commissariat au plan (HCP) faisant état d’une progression de 3,4% au lieu de 1,5% l’année précédente.

Tirée par la demande intérieure, « cette croissance a été réalisée dans un contexte de forte inflation et d’un allégement du besoin de financement de l’économie nationale », a relevé l’institution publique dans sa note d'information sur la situation économique nationale en 2023.

D’après l’organisme chargé de la production, de l'analyse et de la publication des statistiques officielles au Maroc, « la valeur ajoutée des activités non agricoles a connu une légère amélioration de 3,5% au lieu de 3,4% l’année précédente ».

Il est à rappeler qu’en volume, la valeur ajoutée du secteur primaire a augmenté de 1,6% en 2023 après une forte baisse de 11,8% l’année précédente, suite à « la hausse de l’activité de l’agriculture de 1,4% au lieu d’une baisse de 11,3% une année auparavant et de celle de la pêche de 7% au lieu d’une baisse de 20,8% », selon les explications du HCP.

Pour sa part, la valeur ajoutée du secteur secondaire a réalisé une hausse de 1,3% au lieu d’une baisse de 2,7% l’année précédente, a indiqué l’institution dirigée par Ahmed Lahlimi Alami.

D’après la note du HCP, cette évolution est le résultat d’une part de la hausse des valeurs ajoutées de l’industrie manufacturière de 2,7% au lieu d’une hausse 0,6%,        de l’électricité, gaz, eau, assainissement et déchets de 0,7% (contre une baisse de 4,4%) ; et d’autre part de la baisse de celles de l’industrie d’extraction de 2,7% (au lieu d’une baisse de 23%), du bâtiment et travaux publics de 0,4% (au lieu d’une baisse de 3,7%).

Pour ce qui est du secteur tertiaire, les données suggèrent que la valeur ajoutée a enregistré un ralentissement de son taux d’accroissement passant de 6,8% en 2022 à 4,4%.

Selon le Haut-commissariat, elle a été marquée par le ralentissement des activités d’hébergement et restauration à 23,5% au lieu de 68%, de recherche et développement et des services rendus aux entreprises (5,1% au lieu de 10,8%),  des services financiers et assurances (5% au lieu de 10,2%), d’information et communication (3,5% au lieu d’une baisse de 3,8%), des services de l’éducation, de la santé et action sociale (3,4% au lieu de 6,5%) ainsi que des services rendus par l’administration publique générale et sécurité sociale (2,2% au lieu de 5%).

Ce ralentissement s’explique aussi par l’accélération de la croissance  des activités du transport et de l’entreposage  de 5,9%, des services immobiliers (3%) ainsi que du commerce et réparation de véhicules (1,5%).

Dans ces conditions, et compte tenu de la hausse de 4,9% du volume des impôts nets des subventions sur les produits, l’institution relève que « le Produit Intérieur brut (PIB) en volume a enregistré une hausse de 3,4% l’année 2023 au lieu de 1,5% une année auparavant ».

Il est important de préciser qu’aux prix courants, le PIB a connu une augmentation de 10% durant l’année 2023 au lieu de 4,2% et que la hausse du niveau général des prix a été de 6,4% au lieu de 2,7% une année auparavant.

Soulignons par ailleurs que la demande intérieure a augmenté de 3,3% en 2023 au lieu d’une baisse de 1,2% en 2022 contribuant, ainsi, positivement à la croissance économique nationale de 3,7 points au lieu d’une contribution négative de 1,3 point une année auparavant.

L’investissement brut (formation brute de capital fixe, variation des stocks et acquisition nette d’objets de valeur) a connu un taux d’accroissement de 1,5% contre une baisse de 6% en 2022, contribuant de son côté positivement à la croissance de 0,5 point au lieu d’une contribution négative de 1,9 point.

A noter que les exportations de biens et services ont affiché une hausse de 8,8% au lieu de 20,5%, avec une contribution à la croissance de 3,9 points ; tandis que les importations ont bondi de 7,4% au lieu de 9,5%, avec une contribution négative de 4,2 points.

 « Compte tenu de la hausse de 7,6% de la consommation finale nationale en valeur au lieu de 7,7% enregistrée une année auparavant, l’épargne nationale s’est située à 28,2% du PIB au lieu de 26,7% », a conclu le HCP notant par ailleurs que le besoin de financement de l’économie nationale s’est allégé passant de 3,6% du PIB en 2022 à  0,6% en 2023.

Alain Bouithy
 
 

Alain Bouithy

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