
-
Nigeria : La CGEM et l'Etat d’Ogun signent un MoU pour renforcer la coopération multisectorielle
-
Etablissements de paiement: L'APEP élit son nouveau président
-
Managem : Une performance solide en 2024 portée par les métaux précieux
-
OCP Nutricrops : Un investissement stratégique pour accroître la capacité de production d'engrais de 9 MT d'ici 2028
-
USD/MAD : AGR revoit à la baisse ses prévisions à horizon 1, 2 et 3 mois
Ce scénario est soutenu par une inflation sous-jacente maîtrisée autour de 2%, offrant à Bank Al-Maghrib (BAM) une marge de manœuvre pour abaisser davantage son taux directeur en 2025, ainsi que par une capacité avérée à lever de la dette à l’international dans des conditions avantageuses, précise AGR dans son rapport "Research Report - Fixed Income", recommandant aux investisseurs de s'orienter davantage vers le segment moyen et long terme (MLT).
Ainsi, rapporte la MAP, les analystes estiment que le cycle accommodant se poursuivra avec un taux cible de BAM de 2% en 2025, notant que le profil de risque de qualité du Maroc, combiné à l'orientation baissière des taux à l’international, rassure les investisseurs quant à la capacité du Trésor à réaliser des levées en devise à l'international.
En 2024, le marché obligataire a connu une détente visible des taux après les hausses significatives enregistrées en 2023. A l’origine, la décélération de l’inflation au Maroc en dessous de la cible des 2% en 2024.
Dans ce contexte, BAM a abandonné sa politique monétaire restrictive à compter de juin 2024 à travers deux baisses cumulées de son taux directeur de 50 points de base, le ramenant à 2,5% en décembre dernier, rappelle AGR.
Parallèlement, la dynamique favorable des finances publiques a contribué à maîtriser l’offre du Trésor en 2024. La résilience de l’économie marocaine en dépit de la sécheresse se reflète positivement sur les indicateurs budgétaires en 2024. Dans ces conditions, l’année 2024 a été marquée par un net aplatissement de la courbe obligataire avec un écrasement des spreads court-long terme. Une telle évolution reflèterait l’amélioration de la visibilité des investisseurs quant à l’évolution des perspectives économiques du Maroc.