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L'ex-président français Nicolas Sarkozy, condamné définitivement à un an sous bracelet électronique pour corruption et trafic d'influence, est un boulimique de la politique, qui s'est retrouvé englué dans les affaires judiciaires.
Doté d'un enthousiasme communicatif, d'une fougue verbale liée à une gestuelle débridée, Nicolas Sarkozy a eu le don de se faire autant aimer que détester, parfois par les mêmes, au long d'une carrière politique de quarante années écumée à l'Assemblée nationale, dans plusieurs ministères ou à la présidence de l'UMP, l'ancien nom de LR.
En 2017, il est écarté d'une nouvelle course à l'Élysée par un vote des militants de son parti, qui lui préfèrent son ancien Premier ministre François Fillon, candidat malheureux face au socialiste François Hollande.
Devant la justice, Nicolas Sarkozy enchaîne les revers. Après le rejet de son pourvoi mercredi par la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français, il devient le premier ancien président en France à être condamné à de la prison ferme - dans ce cas sous bracelet électronique.
Son mentor Jacques Chirac s'était vu, lui, infliger en 2011 deux ans de prison avec sursis dans le dossier des emplois fictifs de la Ville de Paris.
La décision de la Cour de cassation intervient près de deux semaines avant l'ouverture du procès des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle 2007, prévu du 6 janvier au 10 avril à Paris, après une décennie d'investigations.
"Je suis habitué à subir ce harcèlement depuis dix ans", répète celui qui fêtera ses 70 ans en janvier.
Après sa défaite à la présidentielle de 2012, celui que les Français surnomment "Sarko" avait pourtant juré qu'on "n'entendrait plus parler de lui".
Mais ses démêlés judiciaires autant que sa vie médiatique, parfois aux côtés de son épouse, l'ex-mannequin et chanteuse franco-italienne Carla Bruni, et son amour de la politique ont fait mentir cette prédiction.
Celui qui aime à se définir comme un "petit Français de sang-mêlé" - père hongrois, grand-père maternel juif grec - n'avait que 28 ans lorsqu'il s'est emparé en 1983 de la mairie de la cossue Neuilly, située dans le prolongement des beaux quartiers de l'ouest parisien.
En suivra une dense carrière politique.
Un temps exclu du jeu à droite, il était redevenu incontournable lors de la campagne de réélection de Jacques Chirac à la présidentielle de 2002, avant de défier ce dernier depuis les rangs du gouvernement, comme très populaire ministre de l'Intérieur, puis d'accéder à l'Elysée.
Malgré ses interminables ennuis avec la justice, il est toujours considéré par une partie de la droite comme une référence et multiplie les rendez-vous dans ses bureaux où il reçoit à deux pas de l'Elysée.
Le tempo du ballet des amis et courtisans s'est même accéléré ces dernières semaines avant et après la censure du Premier ministre Michel Barnier, issu de la même famille politique que lui.
Et il a usé de toute son influence pour tenter d'empêcher son rival, le centriste François Bayrou, de devenir Premier ministre le 13 décembre. En vain.
"Il le déteste, c'est épidermique", affirme un responsable du LR qui attribue ses tentatives de torpiller François Bayrou au choix du centriste de soutenir le socialiste François Hollande contre lui lors de la présidentielle de 2012.
Nicolas Sarkozy affiche par ailleurs une entente cordiale avec le président Emmanuel Macron qu'il rencontre régulièrement, tout en déplorant qu'il "ne l'écoute pas toujours".
Nicolas Sarkozy devient le premier ancien président en France à être condamné à de la prison ferme - dans ce cas sous bracelet électroniqueEternelle figure tutélaire de la droite française, bien que contesté par certains, son évocation dans les meetings de son parti Les Républicains (LR) continue de déclencher des tonnerres d'applaudissements, comme ses livres de souvenirs demeurent des succès d'édition.
Doté d'un enthousiasme communicatif, d'une fougue verbale liée à une gestuelle débridée, Nicolas Sarkozy a eu le don de se faire autant aimer que détester, parfois par les mêmes, au long d'une carrière politique de quarante années écumée à l'Assemblée nationale, dans plusieurs ministères ou à la présidence de l'UMP, l'ancien nom de LR.
Doté d'un enthousiasme communicatif, d'une fougue verbale liée à une gestuelle débridée, Sarkozy a eu le don de se faire autant aimer que détester, parfois par les mêmesIl s'est ouvert les portes de l'Élysée en 2007. Mais ce "président bling-bling" pour certains, gestionnaire habile de la crise financière de 2008 pour d'autres, avait été battu en sollicitant un second mandat en 2012.
En 2017, il est écarté d'une nouvelle course à l'Élysée par un vote des militants de son parti, qui lui préfèrent son ancien Premier ministre François Fillon, candidat malheureux face au socialiste François Hollande.
Devant la justice, Nicolas Sarkozy enchaîne les revers. Après le rejet de son pourvoi mercredi par la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français, il devient le premier ancien président en France à être condamné à de la prison ferme - dans ce cas sous bracelet électronique.
Son mentor Jacques Chirac s'était vu, lui, infliger en 2011 deux ans de prison avec sursis dans le dossier des emplois fictifs de la Ville de Paris.
La décision de la Cour de cassation intervient près de deux semaines avant l'ouverture du procès des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle 2007, prévu du 6 janvier au 10 avril à Paris, après une décennie d'investigations.
"Je suis habitué à subir ce harcèlement depuis dix ans", répète celui qui fêtera ses 70 ans en janvier.
Après sa défaite à la présidentielle de 2012, celui que les Français surnomment "Sarko" avait pourtant juré qu'on "n'entendrait plus parler de lui".
Mais ses démêlés judiciaires autant que sa vie médiatique, parfois aux côtés de son épouse, l'ex-mannequin et chanteuse franco-italienne Carla Bruni, et son amour de la politique ont fait mentir cette prédiction.
Celui qui aime à se définir comme un "petit Français de sang-mêlé" - père hongrois, grand-père maternel juif grec - n'avait que 28 ans lorsqu'il s'est emparé en 1983 de la mairie de la cossue Neuilly, située dans le prolongement des beaux quartiers de l'ouest parisien.
En suivra une dense carrière politique.
Un temps exclu du jeu à droite, il était redevenu incontournable lors de la campagne de réélection de Jacques Chirac à la présidentielle de 2002, avant de défier ce dernier depuis les rangs du gouvernement, comme très populaire ministre de l'Intérieur, puis d'accéder à l'Elysée.
Malgré ses interminables ennuis avec la justice, il est toujours considéré par une partie de la droite comme une référence et multiplie les rendez-vous dans ses bureaux où il reçoit à deux pas de l'Elysée.
Le tempo du ballet des amis et courtisans s'est même accéléré ces dernières semaines avant et après la censure du Premier ministre Michel Barnier, issu de la même famille politique que lui.
Et il a usé de toute son influence pour tenter d'empêcher son rival, le centriste François Bayrou, de devenir Premier ministre le 13 décembre. En vain.
"Il le déteste, c'est épidermique", affirme un responsable du LR qui attribue ses tentatives de torpiller François Bayrou au choix du centriste de soutenir le socialiste François Hollande contre lui lors de la présidentielle de 2012.
Nicolas Sarkozy affiche par ailleurs une entente cordiale avec le président Emmanuel Macron qu'il rencontre régulièrement, tout en déplorant qu'il "ne l'écoute pas toujours".