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L'ex-président français Nicolas Sarkozy, dont le procès du présumé financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 s'ouvre lundi à Paris, est un boulimique de la politique englué dans les déboires judiciaires.
Figure tutélaire de la droite française, bien que contesté par certains, son évocation dans les meetings de son parti Les Républicains (LR) continue de déclencher des tonnerres d'applaudissements, comme ses livres de souvenirs demeurent des succès d'édition.
Il s'est ouvert les portes de l'Élysée en 2007. Mais ce "président bling-bling" pour certains, gestionnaire habile de la crise financière de 2008 pour d'autres, avait été battu par le socialiste François Hollande en sollicitant un second mandat en 2012.
Pêché d'orgueil ? Fin 2016, il est écarté d'une nouvelle course à l'Élysée en 2017 par un vote des militants de son parti, qui lui préfèrent son ancien Premier ministre François Fillon.
Devant la justice, Nicolas Sarkozy enchaîne les revers. Après le rejet de son recours par la justice française mi-décembre, il est condamné définitivement à un an sous bracelet électronique pour corruption et trafic d'influence et devient ainsi le premier ancien président en France à être condamné à de la prison ferme.
Son mentor Jacques Chirac s'était vu, lui, infliger en 2011 deux ans de prison avec sursis dans le dossier des emplois fictifs de la Ville de Paris.
"Je suis habitué à subir ce harcèlement depuis dix ans", répète celui qui fêtera ses 70 ans en janvier.
Après sa défaite à la présidentielle de 2012, celui que les Français surnomment "Sarko" avait pourtant juré qu'on "n'entendrait plus parler de lui".
Mais ses démêlés judiciaires autant que sa vie médiatique, parfois aux côtés de son épouse, l'ex-mannequin et chanteuse franco-italienne Carla Bruni, et son amour de la politique ont fait mentir cette prédiction.
Celui qui aime à se définir comme un "petit Français de sang-mêlé" - père hongrois, grand-père maternel juif grec - n'avait que 28 ans lorsqu'il s'est emparé en 1983 de la mairie de Neuilly, située dans le prolongement des beaux quartiers de l'ouest parisien.
S’en suivra une dense carrière politique.
Un temps exclu du jeu à droite, il était redevenu incontournable lors de la campagne de réélection de Jacques Chirac à la présidentielle de 2002, avant de défier ce dernier depuis les rangs du gouvernement, comme très populaire ministre de l'Intérieur, puis d'accéder à l'Elysée.
Malgré ses interminables ennuis avec la justice, il est toujours considéré par une partie de la droite comme une référence et multiplie les rendez-vous dans ses bureaux où il reçoit à deux pas du palais de l'Elysée.
Le tempo du ballet des amis et courtisans s'est même accéléré ces dernières semaines avant et après la censure du Premier ministre Michel Barnier, issu de la même famille politique que lui.
Et il a usé de toute son influence pour tenter d'empêcher son rival, le centriste François Bayrou, de devenir Premier ministre le 13 décembre. En vain.
"Il le déteste, c'est épidermique", affirme un responsable de LR qui attribue ses tentatives de torpiller François Bayrou au choix du centriste de soutenir le socialiste François Hollande contre lui lors de la présidentielle de 2012.
Nicolas Sarkozy affiche par ailleurs une entente cordiale avec le président Emmanuel Macron qu'il rencontre régulièrement, tout en déplorant qu'il "ne l'écoute pas toujours".
Figure tutélaire de la droite française, bien que contesté par certains, son évocation dans les meetings de son parti Les Républicains (LR) continue de déclencher des tonnerres d'applaudissements, comme ses livres de souvenirs demeurent des succès d'édition.
Doté d'un enthousiasme communicatif, d'une fougue verbale liée à une gestuelle débridée, Nicolas Sarkozy a eu le don de se faire autant aimer que détester, parfois par les mêmes, au long d'une carrière politique de quarante annéesDoté d'un enthousiasme communicatif, d'une fougue verbale liée à une gestuelle débridée, Nicolas Sarkozy a eu le don de se faire autant aimer que détester, parfois par les mêmes, au long d'une carrière politique de quarante années écumée à l'Assemblée nationale, dans plusieurs ministères ou à la présidence de l'UMP, l'ancien nom des Républicains.
Il s'est ouvert les portes de l'Élysée en 2007. Mais ce "président bling-bling" pour certains, gestionnaire habile de la crise financière de 2008 pour d'autres, avait été battu par le socialiste François Hollande en sollicitant un second mandat en 2012.
Pêché d'orgueil ? Fin 2016, il est écarté d'une nouvelle course à l'Élysée en 2017 par un vote des militants de son parti, qui lui préfèrent son ancien Premier ministre François Fillon.
Devant la justice, Nicolas Sarkozy enchaîne les revers. Après le rejet de son recours par la justice française mi-décembre, il est condamné définitivement à un an sous bracelet électronique pour corruption et trafic d'influence et devient ainsi le premier ancien président en France à être condamné à de la prison ferme.
Son mentor Jacques Chirac s'était vu, lui, infliger en 2011 deux ans de prison avec sursis dans le dossier des emplois fictifs de la Ville de Paris.
"Je suis habitué à subir ce harcèlement depuis dix ans", répète celui qui fêtera ses 70 ans en janvier.
Après sa défaite à la présidentielle de 2012, celui que les Français surnomment "Sarko" avait pourtant juré qu'on "n'entendrait plus parler de lui".
Mais ses démêlés judiciaires autant que sa vie médiatique, parfois aux côtés de son épouse, l'ex-mannequin et chanteuse franco-italienne Carla Bruni, et son amour de la politique ont fait mentir cette prédiction.
Celui qui aime à se définir comme un "petit Français de sang-mêlé" - père hongrois, grand-père maternel juif grec - n'avait que 28 ans lorsqu'il s'est emparé en 1983 de la mairie de Neuilly, située dans le prolongement des beaux quartiers de l'ouest parisien.
S’en suivra une dense carrière politique.
Un temps exclu du jeu à droite, il était redevenu incontournable lors de la campagne de réélection de Jacques Chirac à la présidentielle de 2002, avant de défier ce dernier depuis les rangs du gouvernement, comme très populaire ministre de l'Intérieur, puis d'accéder à l'Elysée.
Malgré ses interminables ennuis avec la justice, il est toujours considéré par une partie de la droite comme une référence et multiplie les rendez-vous dans ses bureaux où il reçoit à deux pas du palais de l'Elysée.
Le tempo du ballet des amis et courtisans s'est même accéléré ces dernières semaines avant et après la censure du Premier ministre Michel Barnier, issu de la même famille politique que lui.
Et il a usé de toute son influence pour tenter d'empêcher son rival, le centriste François Bayrou, de devenir Premier ministre le 13 décembre. En vain.
"Il le déteste, c'est épidermique", affirme un responsable de LR qui attribue ses tentatives de torpiller François Bayrou au choix du centriste de soutenir le socialiste François Hollande contre lui lors de la présidentielle de 2012.
Nicolas Sarkozy affiche par ailleurs une entente cordiale avec le président Emmanuel Macron qu'il rencontre régulièrement, tout en déplorant qu'il "ne l'écoute pas toujours".