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Le film documentaire “Bitter Oranges” (Oranges amères) de la réalisatrice Merieme Addou a été projeté en avant-première au cinéma la Renaissance de Rabat, dans le cadre des Jeudis cinéma droits humains (JCDH) 2024.
Ce court-métrage, produit par l’Association des rencontres méditerranéennes du cinéma et des droits de l’Homme (ARMCDH) à la suite de l'élaboration de la stratégie de plaidoyer collectif pour la réforme du code pénal à propos de la question de l'interruption volontaire de la grossesse (IVG) au Maroc, revient sur le calvaire, à la fois physique et psychologique, d’une femme ayant tenté de mettre un terme à sa grossesse non désirée.
Avec une justesse inégalable, Mme Addou captive le spectateur par son approche cinématographique innovante, qui mêle l’aspect humain à la création artistique pour mettre en avant une histoire réelle, véhiculée d’une manière poignante et saisissante, par une femme qui raconte, sans langue de bois, son vécu et ses souffrances.
Avec une animation basée sur les tableaux du célèbre peintre Marc Chagall, ainsi qu’une petite mise en scène inspirée de l’artiste Paul Arico qui a travaillé sur le thème de l’avortement, la réalisatrice a également réussi à donner une voix aux images pour interroger l’esprit du spectateur aguerri, tout en faisant parler ses émotions et sentiments face à cette problématique aux rudes conséquences sociales et humaines.
Confrontée à plusieurs obstacles et délaissée par tous avant de pouvoir trouver une solution à son problème, cette histoire retrace le combat de cette femme, a résumé la réalisatrice dans une déclaration à la MAP, affirmant avoir trouvé des difficultés pour trouver des femmes qui souhaitent témoigner devant la caméra de peur qu’on ne les reconnaisse.
Ayant répondu favorablement aux conditions posées par la protagoniste principale, Mme Addou a réussi le pari de transmettre, dans une forme de poésie cinématographique remarquable, des messages forts appelant à sensibiliser les femmes aux dangers de l’avortement clandestin sous toutes ses formes.
Dans une déclaration similaire, Leïla Majdouline, fondatrice et actuellement secrétaire générale de l’Association Solidarité féminine (ASF), a expliqué que l’avortement clandestin et celui perpétré à partir de plantes abortives laissent “des séquelles à vie” pour la mère et l’enfant, dans l'hypothèse où celui-ci survit à ces tentatives.
“Les enfants non désirés peuvent être des victimes du trafic d’êtres humains, être utilisés dans le cadre de la mendicité et être condamnés à l’errance dans les rues”, a-t-elle alerté, soulignant que “la crise d’identité” vécue par ces enfants est un problème social "très délicat et gravissime".
Pour sa part, Fouzia Yassine, membre du Bureau de l’Association démocratique des femmes du Maroc et coordinatrice de la coalition “Printemps de la dignité”, a estimé qu’il est important de communiquer, de sensibiliser et conscientiser la population et le grand public au sujet des grossesses non désirées et des nombreux dangers liés à l’avortement clandestin.
Assurant que les femmes en situation précaire sont celles qui ont le plus souvent recours à l’avortement clandestin, Mme Yassine a mis l'accent sur le rôle important joué par le cinéma en vue de rendre ces femmes plus visibles et d’encourager le débat autour de cette thématique.
Titulaire d'une licence en droit privé de l'Université Mohammed V de Rabat et d'un master en cinéma documentaire de l'Université Abdelmalek Essaidi de Tétouan, Merieme Addou a commencé sa carrière dans le domaine du cinéma et de la télévision comme chargée de production.
En 2006, elle participe au tournage de nombreux films documentaires pour le compte de plusieurs chaînes de télévision internationales. En 2021, elle réalise "Femmes suspendues", un film documentaire poignant sur les femmes mariées abandonnées.
Le film documentaire “Bitter Oranges” a été réalisé en partenariat avec l’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM), l’Association Adala, l’Association marocaine de planification familiale (AMPF), l’Union de l’action féminine (UAF), l’Association Tahadi pour l'égalité et la citoyenneté (ATEC), l'Association jeunes pour jeunes (AJJ), le Centre de droits de gens, la Coalition “Printemps de la dignité”, l’Association Sila, l'Association de la voix de la femme amazighe “IMSLI” et l’Association INSAF.
Les Jeudis cinéma droits humains (JCDH) constituent un événement cinématographique mensuel dédié à sensibiliser le public aux diverses questions liées aux droits humains à travers l'art du cinéma. Leur but est de favoriser l'éclosion d'une culture solidement ancrée dans ces valeurs et de fidéliser un public résolu à les préserver.
Les JCDH s'articulent autour de la projection d'un film explorant divers aspects des droits humains, suivi d'un débat. L'objectif est de créer un espace engagé de discussions ouvertes et de débattre des questions liées aux droits humains au cinéma.
Ce court-métrage, produit par l’Association des rencontres méditerranéennes du cinéma et des droits de l’Homme (ARMCDH) à la suite de l'élaboration de la stratégie de plaidoyer collectif pour la réforme du code pénal à propos de la question de l'interruption volontaire de la grossesse (IVG) au Maroc, revient sur le calvaire, à la fois physique et psychologique, d’une femme ayant tenté de mettre un terme à sa grossesse non désirée.
Avec une justesse inégalable, Mme Addou captive le spectateur par son approche cinématographique innovante, qui mêle l’aspect humain à la création artistique pour mettre en avant une histoire réelle, véhiculée d’une manière poignante et saisissante, par une femme qui raconte, sans langue de bois, son vécu et ses souffrances.
Avec une animation basée sur les tableaux du célèbre peintre Marc Chagall, ainsi qu’une petite mise en scène inspirée de l’artiste Paul Arico qui a travaillé sur le thème de l’avortement, la réalisatrice a également réussi à donner une voix aux images pour interroger l’esprit du spectateur aguerri, tout en faisant parler ses émotions et sentiments face à cette problématique aux rudes conséquences sociales et humaines.
Confrontée à plusieurs obstacles et délaissée par tous avant de pouvoir trouver une solution à son problème, cette histoire retrace le combat de cette femme, a résumé la réalisatrice dans une déclaration à la MAP, affirmant avoir trouvé des difficultés pour trouver des femmes qui souhaitent témoigner devant la caméra de peur qu’on ne les reconnaisse.
Ayant répondu favorablement aux conditions posées par la protagoniste principale, Mme Addou a réussi le pari de transmettre, dans une forme de poésie cinématographique remarquable, des messages forts appelant à sensibiliser les femmes aux dangers de l’avortement clandestin sous toutes ses formes.
Dans une déclaration similaire, Leïla Majdouline, fondatrice et actuellement secrétaire générale de l’Association Solidarité féminine (ASF), a expliqué que l’avortement clandestin et celui perpétré à partir de plantes abortives laissent “des séquelles à vie” pour la mère et l’enfant, dans l'hypothèse où celui-ci survit à ces tentatives.
“Les enfants non désirés peuvent être des victimes du trafic d’êtres humains, être utilisés dans le cadre de la mendicité et être condamnés à l’errance dans les rues”, a-t-elle alerté, soulignant que “la crise d’identité” vécue par ces enfants est un problème social "très délicat et gravissime".
Pour sa part, Fouzia Yassine, membre du Bureau de l’Association démocratique des femmes du Maroc et coordinatrice de la coalition “Printemps de la dignité”, a estimé qu’il est important de communiquer, de sensibiliser et conscientiser la population et le grand public au sujet des grossesses non désirées et des nombreux dangers liés à l’avortement clandestin.
Assurant que les femmes en situation précaire sont celles qui ont le plus souvent recours à l’avortement clandestin, Mme Yassine a mis l'accent sur le rôle important joué par le cinéma en vue de rendre ces femmes plus visibles et d’encourager le débat autour de cette thématique.
Titulaire d'une licence en droit privé de l'Université Mohammed V de Rabat et d'un master en cinéma documentaire de l'Université Abdelmalek Essaidi de Tétouan, Merieme Addou a commencé sa carrière dans le domaine du cinéma et de la télévision comme chargée de production.
En 2006, elle participe au tournage de nombreux films documentaires pour le compte de plusieurs chaînes de télévision internationales. En 2021, elle réalise "Femmes suspendues", un film documentaire poignant sur les femmes mariées abandonnées.
Le film documentaire “Bitter Oranges” a été réalisé en partenariat avec l’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM), l’Association Adala, l’Association marocaine de planification familiale (AMPF), l’Union de l’action féminine (UAF), l’Association Tahadi pour l'égalité et la citoyenneté (ATEC), l'Association jeunes pour jeunes (AJJ), le Centre de droits de gens, la Coalition “Printemps de la dignité”, l’Association Sila, l'Association de la voix de la femme amazighe “IMSLI” et l’Association INSAF.
Les Jeudis cinéma droits humains (JCDH) constituent un événement cinématographique mensuel dédié à sensibiliser le public aux diverses questions liées aux droits humains à travers l'art du cinéma. Leur but est de favoriser l'éclosion d'une culture solidement ancrée dans ces valeurs et de fidéliser un public résolu à les préserver.
Les JCDH s'articulent autour de la projection d'un film explorant divers aspects des droits humains, suivi d'un débat. L'objectif est de créer un espace engagé de discussions ouvertes et de débattre des questions liées aux droits humains au cinéma.
Bouillon de culture
Festival
La ville de Casablanca accueillera, les 28 et 29 décembre courant, la 8ème édition du Festival international "El Hal", organisée sous le thème : "Les arts patrimoniaux, une créativité humaine".
Selon un communiqué des organisateurs, ce festival, initié par l'Association Ahfad Al Ghiwane pour l'art, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication - Département de la Culture, vise à préserver le patrimoine artistique et culturel dans toutes ses expressions créatives et à s’ouvrir sur les cultures du monde.
Ce festival représente également une occasion de rendre hommage aux acteurs engagés dans la continuité des arts patrimoniaux.
Les activités de cette édition combinent échange culturel, dialogue artistique et divertissement, à travers une programmation variée, comprenant des soirées animées par des rencontres de débat et des prestations musicales.
L'événement met en lumière la richesse culturelle et artistique, en accueillant des délégations de pays amis et frères, notamment le Canada, la France, l’Espagne, la Syrie, et bien d’autres.
Afin de consacrer la culture de la reconnaissance envers ceux qui ont contribué à la transmission de la culture et des arts authentiques marocains, et à la préservation du patrimoine culturel immatériel, le festival rendra hommage à une pléiade d’acteurs influents, en présence de personnalités de renom dans divers domaines.
La ville de Casablanca accueillera, les 28 et 29 décembre courant, la 8ème édition du Festival international "El Hal", organisée sous le thème : "Les arts patrimoniaux, une créativité humaine".
Selon un communiqué des organisateurs, ce festival, initié par l'Association Ahfad Al Ghiwane pour l'art, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication - Département de la Culture, vise à préserver le patrimoine artistique et culturel dans toutes ses expressions créatives et à s’ouvrir sur les cultures du monde.
Ce festival représente également une occasion de rendre hommage aux acteurs engagés dans la continuité des arts patrimoniaux.
Les activités de cette édition combinent échange culturel, dialogue artistique et divertissement, à travers une programmation variée, comprenant des soirées animées par des rencontres de débat et des prestations musicales.
L'événement met en lumière la richesse culturelle et artistique, en accueillant des délégations de pays amis et frères, notamment le Canada, la France, l’Espagne, la Syrie, et bien d’autres.
Afin de consacrer la culture de la reconnaissance envers ceux qui ont contribué à la transmission de la culture et des arts authentiques marocains, et à la préservation du patrimoine culturel immatériel, le festival rendra hommage à une pléiade d’acteurs influents, en présence de personnalités de renom dans divers domaines.