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"Toujours là pour Hunter": Le fils de Joe Biden, reconnu coupable mardi de détention illégale d'arme à feu, est soutenu de longue date par son père, en campagne pour un scrutin qui s'annonce serré contre Donald Trump.
Avec son passé semé d'addictions et ses anciennes relations d'affaires, Hunter Biden est une cible privilégiée de l'opposition républicaine.
Après le verdict, Joe Biden a redit qu'il "respectera" le cours de la justice, lui qui avait promis de ne pas octroyer de grâce présidentielle à son fils. "Jill (Biden, la Première dame) et moi-même serons toujours là pour Hunter (...). Cela ne changera jamais", a encore fait savoir le président américain, en répétant qu'il "aimait" son fils et qu'il était "fier" de lui.
L'accusation avait martelé, en présence d'une Jill Biden très présente au procès, que Hunter Biden "savait qu'il était un consommateur de crack ou (qu'il était) dépendant".
Son beau-fils n'a pas témoigné et a plaidé non coupable. Son avocat avait assuré aux jurés qu'"il ne consommait plus de drogues" au moment de l'achat de l'arme.
Hunter Biden doit aussi comparaître en Californie, en septembre, pour fraude fiscale, une série d'affaires qui font les choux gras des médias préférés des conservateurs comme Fox News, au moment où Joe Biden cherche à marquer le contraste avec Donald Trump, premier ex-président américain condamné, en mai, dans un procès pénal.
Joe Biden ne s'est jamais exprimé en détail sur les ennuis judiciaires de son fils, mais il l'a assuré de son "amour infini" au jour de l'ouverture du procès.
Hunter Biden est aussi visé dans des dossiers liés à son passé d'homme d'affaires par les républicains au Congrès, qui mènent pour ce motif une enquête en destitution du président, accusé d'avoir menti au peuple américain sur les affaires de sa famille.
De pures manœuvres politiciennes en pleine année électorale, balayent d'un revers de main les démocrates. L'enquête n'a quasiment aucune chance d'aboutir.
En public, Joe Biden parle peu de son cadet alors qu'il évoque sans cesse son aîné Beau - à l'en croire, ce fils chéri serait devenu président des Etats-Unis s'il n'avait été emporté en 2015 par un cancer du cerveau.
La vie de Hunter apparaît comme un négatif de celle de ce frère auquel l'unissait un lien puissant - celui de deux petits garçons victimes en 1972 d'un grave accident de voiture dans lequel leur mère, la première femme de Joe Biden, et leur petite sœur ont trouvé la mort.
Là où Beau semblait promis à un destin politique national, Hunter a eu une carrière peu reluisante d'avocat et d'homme d'affaires. Là où son frère a servi dans l'armée en Irak, le cadet de Joe Biden a été renvoyé de la réserve de la Navy en 2014 après un contrôle positif à la cocaïne.
Le procès a tourné au déballage sur Hunter Biden, ravivant le souvenir des tourments d'une famille entière, comme lorsque sa propre fille Naomi est venue témoigner pour la défense.
L'accusation a largement puisé dans l'autobiographie d'Hunter Biden, "Les Belles Choses", publiée en 2021. Il y raconte la vodka bue au goulot, les errances nocturnes en quête de crack autour de supérettes miteuses, les tentatives ratées de désintoxication, d'éphémères amours avec la veuve de son frère...
De son père, il écrit: "Il ne m'a jamais abandonné, jamais ignoré, jamais jugé". "Par moments sa persévérance me mettait hors de moi."
En 2020, lors du débat présidentiel face à Donald Trump, Joe Biden avait pris la défense de son fils, témoignage d'une affection paternelle inébranlable qui avait joué en sa faveur.
Dans un entretien en mai 2023 avec la chaîne MSNBC, le président américain avait déclaré: "J'ai confiance en lui. J'ai foi en lui", et "je me sens fier de lui."
Le fils assure être désormais "clean". Remarié et père d'un petit garçon prénommé Beau, comme son défunt frère, il s'est reconverti dans la peinture.
Mais son passé le rattrape régulièrement, et Joe Biden avec. Récemment, le président démocrate a admis avoir non pas six, mais sept petits-enfants, en reconnaissant l'existence d'une fillette née d'une liaison de Hunter Biden.
Avec son passé semé d'addictions et ses anciennes relations d'affaires, Hunter Biden est une cible privilégiée de l'opposition républicaine.
Avec son passé semé d'addictions et ses anciennes relations d'affaires, Hunter Biden est une cible privilégiée de l'opposition républicaineAvocat et homme d'affaires de 54 ans reconverti en artiste, le fils du président a été reconnu coupable d'avoir menti lors de l'achat d'un revolver en octobre 2018, en affirmant qu'il ne consommait pas de drogues illégales.
Après le verdict, Joe Biden a redit qu'il "respectera" le cours de la justice, lui qui avait promis de ne pas octroyer de grâce présidentielle à son fils. "Jill (Biden, la Première dame) et moi-même serons toujours là pour Hunter (...). Cela ne changera jamais", a encore fait savoir le président américain, en répétant qu'il "aimait" son fils et qu'il était "fier" de lui.
L'accusation avait martelé, en présence d'une Jill Biden très présente au procès, que Hunter Biden "savait qu'il était un consommateur de crack ou (qu'il était) dépendant".
Son beau-fils n'a pas témoigné et a plaidé non coupable. Son avocat avait assuré aux jurés qu'"il ne consommait plus de drogues" au moment de l'achat de l'arme.
Hunter Biden doit aussi comparaître en Californie, en septembre, pour fraude fiscale, une série d'affaires qui font les choux gras des médias préférés des conservateurs comme Fox News, au moment où Joe Biden cherche à marquer le contraste avec Donald Trump, premier ex-président américain condamné, en mai, dans un procès pénal.
Joe Biden ne s'est jamais exprimé en détail sur les ennuis judiciaires de son fils, mais il l'a assuré de son "amour infini" au jour de l'ouverture du procès.
Hunter Biden est aussi visé dans des dossiers liés à son passé d'homme d'affaires par les républicains au Congrès, qui mènent pour ce motif une enquête en destitution du président, accusé d'avoir menti au peuple américain sur les affaires de sa famille.
De pures manœuvres politiciennes en pleine année électorale, balayent d'un revers de main les démocrates. L'enquête n'a quasiment aucune chance d'aboutir.
En public, Joe Biden parle peu de son cadet alors qu'il évoque sans cesse son aîné Beau - à l'en croire, ce fils chéri serait devenu président des Etats-Unis s'il n'avait été emporté en 2015 par un cancer du cerveau.
La vie de Hunter apparaît comme un négatif de celle de ce frère auquel l'unissait un lien puissant - celui de deux petits garçons victimes en 1972 d'un grave accident de voiture dans lequel leur mère, la première femme de Joe Biden, et leur petite sœur ont trouvé la mort.
Là où Beau semblait promis à un destin politique national, Hunter a eu une carrière peu reluisante d'avocat et d'homme d'affaires. Là où son frère a servi dans l'armée en Irak, le cadet de Joe Biden a été renvoyé de la réserve de la Navy en 2014 après un contrôle positif à la cocaïne.
Le procès a tourné au déballage sur Hunter Biden, ravivant le souvenir des tourments d'une famille entière, comme lorsque sa propre fille Naomi est venue témoigner pour la défense.
L'accusation a largement puisé dans l'autobiographie d'Hunter Biden, "Les Belles Choses", publiée en 2021. Il y raconte la vodka bue au goulot, les errances nocturnes en quête de crack autour de supérettes miteuses, les tentatives ratées de désintoxication, d'éphémères amours avec la veuve de son frère...
De son père, il écrit: "Il ne m'a jamais abandonné, jamais ignoré, jamais jugé". "Par moments sa persévérance me mettait hors de moi."
En 2020, lors du débat présidentiel face à Donald Trump, Joe Biden avait pris la défense de son fils, témoignage d'une affection paternelle inébranlable qui avait joué en sa faveur.
Dans un entretien en mai 2023 avec la chaîne MSNBC, le président américain avait déclaré: "J'ai confiance en lui. J'ai foi en lui", et "je me sens fier de lui."
Le fils assure être désormais "clean". Remarié et père d'un petit garçon prénommé Beau, comme son défunt frère, il s'est reconverti dans la peinture.
Mais son passé le rattrape régulièrement, et Joe Biden avec. Récemment, le président démocrate a admis avoir non pas six, mais sept petits-enfants, en reconnaissant l'existence d'une fillette née d'une liaison de Hunter Biden.