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Un hommage a été rendu à l'œuvre polymorphe de l'écrivain marocain feu Driss Chraïbi, lors d'une rencontre initiée, mardi, dans le cadre de la 30e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL).
Cette rencontre, qui a eu lieu au stand commun du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), intervient dans le cadre de la célébration du soixante-dixième anniversaire de la publication du premier roman marocain sur l'immigration, "Les boucs", et de la préparation de la commémoration en 2026 du centenaire de la naissance de feu Chraïbi.
Modérée par l'universitaire Kacem Basfao, cette rencontre a proposé une lecture croisée du roman "Les boucs", animée par les écrivains Zineb Mekouar et Mustapha Kebir Ammi.
A cet égard, Kacem Basfao s’est attardé sur les dimensions visionnaires de ce roman qui, depuis sa parution à Paris en 1955, est considéré comme l’une des premières œuvres littéraires à aborder la réalité de l’immigration maghrébine en France et les projections sociales et culturelles complexes y afférentes. Il s’agit d’une œuvre de réflexion profonde sur l’Autre, la dignité et la recherche de soi dans un contexte postcolonial.
Il a souligné que feu Chraïbi a présenté dans ce texte une image précise de la marginalisation et de l'exploitation qui ont touché les travailleurs maghrébins à cette époque, à travers un récit qui porte un sens critique aigu et un ton fort de protestation.
Pour sa part, Zineb Mekouar a assimilé la pratique littéraire du défunt à la composition musicale, ajoutant que Chraïbi était en effet passionné par la musique et avait accumulé de l'expérience en composition musicale, ce qui explique en partie la dimension auditive et les mélodies présentes dans ses œuvres.
Malgré les soixante-dix ans écoulés depuis sa publication, "Les boucs" demeure contemporain, tant en termes de thème de l'immigration et de la marginalisation que de langage créatif qui défie le temps, a-t-elle fait remarquer.
De son côté, Mustapha Kebir Ammi a partagé avec le public le moment où il a découvert Driss Chraïbi, au milieu des années 60, à une époque où la littérature étrangère dominait la scène culturelle, indiquant avoir lu à l'époque avec passion et émerveillement le roman du défunt "Le passé simple".
M. Ammi a décrit ce moment comme un tournant dans sa carrière d’écrivain, car il lui a ouvert un nouvel horizon dans sa compréhension de la littérature marocaine en langue française et dans sa capacité à questionner la réalité avec audace et intensité poétique.
Né le 15 juillet 1926 à El Jadida, Driss Chraïbi grandit à Casablanca. En 1945, il s'installe à Paris pour entamer des études en chimie, avant d'opter pour la littérature et le journalisme.
Le défunt a laissé derrière lui de nombreuses publications et a reçu de nombreux prix littéraires, dont le Prix Afrique-Méditerranée pour l'ensemble de ses œuvres en 1973 et le Prix de l'amitié franco-arabe en 1981.
Driss Chrabi est décédé en avril 2007 dans la Drôme (sud-est de la France), où il vivait depuis 1988.
Cette rencontre, qui a eu lieu au stand commun du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), intervient dans le cadre de la célébration du soixante-dixième anniversaire de la publication du premier roman marocain sur l'immigration, "Les boucs", et de la préparation de la commémoration en 2026 du centenaire de la naissance de feu Chraïbi.
Modérée par l'universitaire Kacem Basfao, cette rencontre a proposé une lecture croisée du roman "Les boucs", animée par les écrivains Zineb Mekouar et Mustapha Kebir Ammi.
A cet égard, Kacem Basfao s’est attardé sur les dimensions visionnaires de ce roman qui, depuis sa parution à Paris en 1955, est considéré comme l’une des premières œuvres littéraires à aborder la réalité de l’immigration maghrébine en France et les projections sociales et culturelles complexes y afférentes. Il s’agit d’une œuvre de réflexion profonde sur l’Autre, la dignité et la recherche de soi dans un contexte postcolonial.
Il a souligné que feu Chraïbi a présenté dans ce texte une image précise de la marginalisation et de l'exploitation qui ont touché les travailleurs maghrébins à cette époque, à travers un récit qui porte un sens critique aigu et un ton fort de protestation.
Pour sa part, Zineb Mekouar a assimilé la pratique littéraire du défunt à la composition musicale, ajoutant que Chraïbi était en effet passionné par la musique et avait accumulé de l'expérience en composition musicale, ce qui explique en partie la dimension auditive et les mélodies présentes dans ses œuvres.
Malgré les soixante-dix ans écoulés depuis sa publication, "Les boucs" demeure contemporain, tant en termes de thème de l'immigration et de la marginalisation que de langage créatif qui défie le temps, a-t-elle fait remarquer.
De son côté, Mustapha Kebir Ammi a partagé avec le public le moment où il a découvert Driss Chraïbi, au milieu des années 60, à une époque où la littérature étrangère dominait la scène culturelle, indiquant avoir lu à l'époque avec passion et émerveillement le roman du défunt "Le passé simple".
M. Ammi a décrit ce moment comme un tournant dans sa carrière d’écrivain, car il lui a ouvert un nouvel horizon dans sa compréhension de la littérature marocaine en langue française et dans sa capacité à questionner la réalité avec audace et intensité poétique.
Né le 15 juillet 1926 à El Jadida, Driss Chraïbi grandit à Casablanca. En 1945, il s'installe à Paris pour entamer des études en chimie, avant d'opter pour la littérature et le journalisme.
Le défunt a laissé derrière lui de nombreuses publications et a reçu de nombreux prix littéraires, dont le Prix Afrique-Méditerranée pour l'ensemble de ses œuvres en 1973 et le Prix de l'amitié franco-arabe en 1981.
Driss Chrabi est décédé en avril 2007 dans la Drôme (sud-est de la France), où il vivait depuis 1988.
Bouillon de culture
Théâtre
Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication - département de la culture - a annoncé l’ouverture des candidatures pour la participation à la 5e édition du Festival national des amateurs du théâtre, prévue à Marrakech du 14 au 19 juin prochain.
Les troupes théâtrales amateurs souhaitant prendre part à la compétition du festival sont invitées à transmettre leurs dossiers de candidature à la Division du théâtre relevant de la Direction des arts, au plus tard le 9 mai prochain à 16h, précise le ministère dans un communiqué.
Le dossier de candidature comprend une demande de participation, un enregistrement de la pièce proposée sur support électronique, une fiche technique de la pièce, son affiche ainsi que le dossier juridique de la troupe.
Les dossiers de candidature doivent être adressés à la "Division du théâtre – Direction des arts, 17, rue Michlifen, Agdal, Rabat", souligne le communiqué, appelant les personnes intéressées à contacter le 0537274064 pour plus d'informations.
Poésie
Le coup d’envoi de la troisième édition du Festival national de la poésie de l’élève a été donné, mardi à la Maison de la culture Al Walae à Dakhla, sous le slogan "La poésie de l’élève, une oasis de créativité et de civisme".
Cette manifestation éducative et culturelle, initiée par l’Académie régionale d’éducation et de formation (AREF) de Dakhla-Oued Eddahab, est marquée par la participation de plus de 60 élèves issus de différentes académies régionales.
Placée sous le signe "Je chante pour mon pays", cette édition offre aux jeunes poètes en herbe l’occasion de dévoiler leurs talents dans un esprit de créativité et d’attachement aux valeurs nationales.
A l’issue de la cérémonie d’ouverture, marquée notamment par la présence du directeur général de l'organisation de la vie scolaire au ministère de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Abdelmoumen Taleb, les épreuves éliminatoires ont débuté dans les différentes catégories de poésie (arabe, amazigh, hassani, anglais, français), devant un jury composé de poètes de renom aux niveaux local et national.
Dans une déclaration à la MAP, le chef du service des affaires pédagogiques à l’académie et directeur du festival, Khalid Labkiri, a indiqué que cette manifestation éducative s’inscrit dans le cadre du développement des talents artistiques des élèves, notamment dans le domaine de la poésie.
Il a également souligné que cette édition constitue une occasion pour les participants de découvrir le patrimoine et les potentialités touristiques de la région.
La cérémonie de clôture sera marquée par la remise des prix aux lauréats, ainsi que des hommages à plusieurs figures créatives dans le domaine de la poésie.
Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication - département de la culture - a annoncé l’ouverture des candidatures pour la participation à la 5e édition du Festival national des amateurs du théâtre, prévue à Marrakech du 14 au 19 juin prochain.
Les troupes théâtrales amateurs souhaitant prendre part à la compétition du festival sont invitées à transmettre leurs dossiers de candidature à la Division du théâtre relevant de la Direction des arts, au plus tard le 9 mai prochain à 16h, précise le ministère dans un communiqué.
Le dossier de candidature comprend une demande de participation, un enregistrement de la pièce proposée sur support électronique, une fiche technique de la pièce, son affiche ainsi que le dossier juridique de la troupe.
Les dossiers de candidature doivent être adressés à la "Division du théâtre – Direction des arts, 17, rue Michlifen, Agdal, Rabat", souligne le communiqué, appelant les personnes intéressées à contacter le 0537274064 pour plus d'informations.
Poésie
Le coup d’envoi de la troisième édition du Festival national de la poésie de l’élève a été donné, mardi à la Maison de la culture Al Walae à Dakhla, sous le slogan "La poésie de l’élève, une oasis de créativité et de civisme".
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Placée sous le signe "Je chante pour mon pays", cette édition offre aux jeunes poètes en herbe l’occasion de dévoiler leurs talents dans un esprit de créativité et d’attachement aux valeurs nationales.
A l’issue de la cérémonie d’ouverture, marquée notamment par la présence du directeur général de l'organisation de la vie scolaire au ministère de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Abdelmoumen Taleb, les épreuves éliminatoires ont débuté dans les différentes catégories de poésie (arabe, amazigh, hassani, anglais, français), devant un jury composé de poètes de renom aux niveaux local et national.
Dans une déclaration à la MAP, le chef du service des affaires pédagogiques à l’académie et directeur du festival, Khalid Labkiri, a indiqué que cette manifestation éducative s’inscrit dans le cadre du développement des talents artistiques des élèves, notamment dans le domaine de la poésie.
Il a également souligné que cette édition constitue une occasion pour les participants de découvrir le patrimoine et les potentialités touristiques de la région.
La cérémonie de clôture sera marquée par la remise des prix aux lauréats, ainsi que des hommages à plusieurs figures créatives dans le domaine de la poésie.