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Charismatique, figure éprise d’art et de liberté, Abdelfattah Bellali est un plasticien dont la richesse intellectuelle se reflète dans la production picturale. Cette expérience, notre artiste-peintre l’a partagée un peu partout depuis plus de 25 ans au Maroc et aux quatre coins du monde, à travers plusieurs expositions et rencontres d’art.
Ses œuvres contemporaines sont l’aboutissement de ses recherches, études de styles visant la définition, la jonction entre l’absence et la présence, le vide et le plein, le visible et l’invisible. Ce plasticien, natif de Marrakech en 1971 qui vit et travaille entre Tanger et Bahreïn, s’est consacré corps et âme à ses recherches scientifiques théoriques puis sur le terrain notamment dans les divers sites archéologiques du Maroc, en plus des nombreux voyages… les efforts pour s’assurer toute documentation utile pour ce faire.
Dans un réseau de verticales et d’horizontales que renforcent la structure et les formes notamment dans leurs dimensions philosophiques, l’artiste-peintre marocain Abdelfattah Bellali insère une infinité de taches de couleurs chaudes comme le rouge, le jaune et l’orangé, froides comme le bleu, elles donnent du relief à l’espace à deux dimensions et créent une atmosphère de grande poésie. En effet, depuis son enfance, cet autodidacte, informaticien et gestionnaire de formation, a toujours fredonné l’art. Pour lui, «l'art est la paix et l'harmonie de la nature». Sculpteur, calligraphe historien et peintre, Bellali considère l’abstraction impressionniste qui caractérise ses œuvres comme une valeur d’engagement pour la liberté créative.
Dans ses travaux, il s’éloigne de la représentation du monde pour mieux être à son unisson et mieux exprimer, avec les seules ressources du vocabulaire plastique (lignes, formes, couleurs, graphisme, écritures…) ses états d’âme et l’étendue des sensations et des émotions qu’il éprouve à son contact. Le traitement de la matière picturale, tout en vibrations, contribue tout entier à l’élaboration de la forme. Son œuvre prend alors un caractère contemplatif tout à fait prémonitoire.
Imprégné de culture occidentale, notre artiste, à l’instar de nombreux artistes et écrivains maghrébins, se révèle en lui une prédisposition au mysticisme. Son pouvoir créateur prend alors sa source dans la méditation. Des taches de couleurs isolées qui forment ensuite de petits ensembles qui contrastent avec le fond, des plans apparaissent où prennent place des reliefs qui s’ouvrent sur l’horizon du ciel. Ces compositions sont devenues des lieux de mémoire ou lieux mythiques où se trouve inscrite, son identité culturelle, témoignage des premiers pas qu’il accomplit sur la voie de la sagesse. Ils sont de nature symbolique. En témoigne son œuvre « Trab Bladi», traduire, « Sol de mon pays», réalisée au lendemain de la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Dans cette œuvre originale, on voit la carte du Maroc peinte avec des échantillons de sol recueillis suite à un long voyage pendant plus de quatre mois dans des lieux historiques et symboliques dans les quatre coins du Maroc. De Tanger à Rabat en passant par Oujda, Béni Mellal, Casablanca, Errachidia, Agadir, Guelmim, Laâyoune et Guergarat…
Au lieu de découper plastiquement le matériau, c’est plutôt le matériau qui découpe l’espace pour le rendre fluide. Ses œuvres aux formes semi-géométriques, modules qui peuvent être assemblés selon différentes combinaisons, expliquent sa prise de conscience de l’importance de l’horizontalité et de la verticalité et du cercle pour ainsi exprimer la place de l’Homme dans l’univers depuis son premier pas sur Terre. Abdelfattah Bellali même été le premier artiste à avoir rendu hommage à l’homosapien à travers une œuvre d’art. D’aucuns attribuent également à cette expérience de travail où notre artiste fera des unités modulaires simplement juxtaposées en une stricte obéissance à la loi de la gravité. Il accorde une haute importance à l’équilibre rythmique qui manifeste son dynamisme d’exécution sur toile.
Loin des diktats du marché, Bellali, lui, cherche à célébrer l’unité de la matière et de l’esprit, mais l’esprit est bien ce qu’il aspire à retrouver en lui. Peu à peu, ses œuvres s’épurent et les ensembles colorés se font plus rares. Un univers mis à nu se dévoile et s’ouvre de proche en proche vers l’infini. Si la diversité est le propre de la nature humaine, Abdelfattah Bellali jongle avec les différentes techniques mises à sa disposition… Cet univers minéral, sans limites, est bien une métaphore de ce que l’on a appelé le «désert intérieur».
Dans ses œuvres les plus intériorisées, il parvient encore à un plus haut degré d’abstraction impressionniste et il semble déjà percevoir l’espace «cosmique». Certes, ce plasticien chevronné ne s’est pas interdit de traduire dans son œuvre d’autres états d’âme que la sérénité, d’avoir d’autres sujets d’inspiration et d’avoir recours à autant de vocabulaires plastiques, de choix de formes, de couleurs et de matières que son goût de la recherche et le plaisir de peindre lui ont suggérés. Mais son projet pictural se confond bien, pour l’essentiel, avec sa démarche spirituelle. Tout cela se bouscule sur la toile en voisinages inattendus, suscitant chez le spectateur la surprise et le questionnement.
Ici, le rapprochement est tantôt éloquent, tantôt obscur, jusqu’à ce que l’effort soit fait de se laisser inviter dans cet univers et de s’en imprégner. De son côté, le contemplateur s’aperçoit immédiatement des possibilités de notre artiste de guider méthodiquement son imagination pour faire quelques pas dans les territoires infinis de la création.
Ayoub Akil
Ses œuvres contemporaines sont l’aboutissement de ses recherches, études de styles visant la définition, la jonction entre l’absence et la présence, le vide et le plein, le visible et l’invisible. Ce plasticien, natif de Marrakech en 1971 qui vit et travaille entre Tanger et Bahreïn, s’est consacré corps et âme à ses recherches scientifiques théoriques puis sur le terrain notamment dans les divers sites archéologiques du Maroc, en plus des nombreux voyages… les efforts pour s’assurer toute documentation utile pour ce faire.
Dans un réseau de verticales et d’horizontales que renforcent la structure et les formes notamment dans leurs dimensions philosophiques, l’artiste-peintre marocain Abdelfattah Bellali insère une infinité de taches de couleurs chaudes comme le rouge, le jaune et l’orangé, froides comme le bleu, elles donnent du relief à l’espace à deux dimensions et créent une atmosphère de grande poésie. En effet, depuis son enfance, cet autodidacte, informaticien et gestionnaire de formation, a toujours fredonné l’art. Pour lui, «l'art est la paix et l'harmonie de la nature». Sculpteur, calligraphe historien et peintre, Bellali considère l’abstraction impressionniste qui caractérise ses œuvres comme une valeur d’engagement pour la liberté créative.
Dans ses travaux, il s’éloigne de la représentation du monde pour mieux être à son unisson et mieux exprimer, avec les seules ressources du vocabulaire plastique (lignes, formes, couleurs, graphisme, écritures…) ses états d’âme et l’étendue des sensations et des émotions qu’il éprouve à son contact. Le traitement de la matière picturale, tout en vibrations, contribue tout entier à l’élaboration de la forme. Son œuvre prend alors un caractère contemplatif tout à fait prémonitoire.
Imprégné de culture occidentale, notre artiste, à l’instar de nombreux artistes et écrivains maghrébins, se révèle en lui une prédisposition au mysticisme. Son pouvoir créateur prend alors sa source dans la méditation. Des taches de couleurs isolées qui forment ensuite de petits ensembles qui contrastent avec le fond, des plans apparaissent où prennent place des reliefs qui s’ouvrent sur l’horizon du ciel. Ces compositions sont devenues des lieux de mémoire ou lieux mythiques où se trouve inscrite, son identité culturelle, témoignage des premiers pas qu’il accomplit sur la voie de la sagesse. Ils sont de nature symbolique. En témoigne son œuvre « Trab Bladi», traduire, « Sol de mon pays», réalisée au lendemain de la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Dans cette œuvre originale, on voit la carte du Maroc peinte avec des échantillons de sol recueillis suite à un long voyage pendant plus de quatre mois dans des lieux historiques et symboliques dans les quatre coins du Maroc. De Tanger à Rabat en passant par Oujda, Béni Mellal, Casablanca, Errachidia, Agadir, Guelmim, Laâyoune et Guergarat…
Au lieu de découper plastiquement le matériau, c’est plutôt le matériau qui découpe l’espace pour le rendre fluide. Ses œuvres aux formes semi-géométriques, modules qui peuvent être assemblés selon différentes combinaisons, expliquent sa prise de conscience de l’importance de l’horizontalité et de la verticalité et du cercle pour ainsi exprimer la place de l’Homme dans l’univers depuis son premier pas sur Terre. Abdelfattah Bellali même été le premier artiste à avoir rendu hommage à l’homosapien à travers une œuvre d’art. D’aucuns attribuent également à cette expérience de travail où notre artiste fera des unités modulaires simplement juxtaposées en une stricte obéissance à la loi de la gravité. Il accorde une haute importance à l’équilibre rythmique qui manifeste son dynamisme d’exécution sur toile.
Loin des diktats du marché, Bellali, lui, cherche à célébrer l’unité de la matière et de l’esprit, mais l’esprit est bien ce qu’il aspire à retrouver en lui. Peu à peu, ses œuvres s’épurent et les ensembles colorés se font plus rares. Un univers mis à nu se dévoile et s’ouvre de proche en proche vers l’infini. Si la diversité est le propre de la nature humaine, Abdelfattah Bellali jongle avec les différentes techniques mises à sa disposition… Cet univers minéral, sans limites, est bien une métaphore de ce que l’on a appelé le «désert intérieur».
Dans ses œuvres les plus intériorisées, il parvient encore à un plus haut degré d’abstraction impressionniste et il semble déjà percevoir l’espace «cosmique». Certes, ce plasticien chevronné ne s’est pas interdit de traduire dans son œuvre d’autres états d’âme que la sérénité, d’avoir d’autres sujets d’inspiration et d’avoir recours à autant de vocabulaires plastiques, de choix de formes, de couleurs et de matières que son goût de la recherche et le plaisir de peindre lui ont suggérés. Mais son projet pictural se confond bien, pour l’essentiel, avec sa démarche spirituelle. Tout cela se bouscule sur la toile en voisinages inattendus, suscitant chez le spectateur la surprise et le questionnement.
Ici, le rapprochement est tantôt éloquent, tantôt obscur, jusqu’à ce que l’effort soit fait de se laisser inviter dans cet univers et de s’en imprégner. De son côté, le contemplateur s’aperçoit immédiatement des possibilités de notre artiste de guider méthodiquement son imagination pour faire quelques pas dans les territoires infinis de la création.
Ayoub Akil
Bouillon de culture
Tbourida
Le rideau est tombé, dimanche, à Taroudant sur la 6ème édition du "Carrefour de la Tbourida", manifestation visant à mettre en valeur la richesse de cet art équestre marocain traditionnel.
Durant quatre jours, le festival a attiré un public nombreux venu profiter des spectacles époustouflants animés par les cavaliers et les troupes folkloriques participant à cette manifestation. Organisé par l’Association du Festival de la Tbourida en partenariat avec l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), les Conseils communal et provincial de Taroudant et le Conseil de la région Souss-Massa, cet évènement a été marqué par la participation de 15 Sorbas (troupes de cavaliers) représentant les régions de Souss-Massa, Marrakech-Safi et Guelmim-Oued Noun.
Cette manifestation a connu également l'organisation d'une série d'activités éducatives au profit des enfants, ainsi qu'une cérémonie en hommage à plusieurs figures ayant contribué à la préservation de l'art de la Tbrourida.
Selon les organisateurs, cet évènement a pour but de promouvoir la Tbourida en tant que patrimoine culturel national authentique, de mettre en valeur le potentiel de la filière équine dans la région, et de contribuer au rayonnement de la culture, et des arts équestres traditionnels au Maroc.
Le rideau est tombé, dimanche, à Taroudant sur la 6ème édition du "Carrefour de la Tbourida", manifestation visant à mettre en valeur la richesse de cet art équestre marocain traditionnel.
Durant quatre jours, le festival a attiré un public nombreux venu profiter des spectacles époustouflants animés par les cavaliers et les troupes folkloriques participant à cette manifestation. Organisé par l’Association du Festival de la Tbourida en partenariat avec l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), les Conseils communal et provincial de Taroudant et le Conseil de la région Souss-Massa, cet évènement a été marqué par la participation de 15 Sorbas (troupes de cavaliers) représentant les régions de Souss-Massa, Marrakech-Safi et Guelmim-Oued Noun.
Cette manifestation a connu également l'organisation d'une série d'activités éducatives au profit des enfants, ainsi qu'une cérémonie en hommage à plusieurs figures ayant contribué à la préservation de l'art de la Tbrourida.
Selon les organisateurs, cet évènement a pour but de promouvoir la Tbourida en tant que patrimoine culturel national authentique, de mettre en valeur le potentiel de la filière équine dans la région, et de contribuer au rayonnement de la culture, et des arts équestres traditionnels au Maroc.