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Le vernissage de l’exposition "De l'écriture à la peinture" de Tahar Benjelloun a eu lieu, mardi, au Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain de Rabat.
Cette exposition rétrospective, qui se poursuit jusqu'au 30 juin prochain, célèbre le talent littéraire et pictural de Tahar Benjelloun et met en lumière une quarantaine de ses œuvres récentes, accompagnées d'une sélection précieuse de manuscrits provenant d'une dizaine de ses romans les plus marquants.
Placée sous le commissariat de Abdelaziz El Idrissi et Boubker Temli, l'exposition offre aux visiteurs "une immersion dans l’univers de Tahar Ben Jelloun, où l’art et la littérature se rencontrent pour révéler les facettes lumineuses du monde", selon les organisateurs.
Lors d’une conférence de presse organisée à cette occasion, le président de la Fondation nationale des Musées, Mehdi Qotbi, a exprimé ses vifs remerciements à l’ensemble des partenaires ayant œuvré pour le succès de cette exposition, notant que le Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain de Rabat "accueille avec joie l’artiste Tahar Benjelloun qui peint des livres et écrit des tableaux".
M. Qotbi a souligné que cette exposition met en lumière "une palette de couleurs profondément ancrées dans l’âme du Royaume du Maroc, un pays célébré dans les œuvres d’artistes de renom comme Eugène Delacroix et Henri Matisse".
Pour sa part, Tahar Benjelloun a affirmé avoir été influencé dès son jeune âge par la peinture, avant même de se pencher sur la lecture et l’écriture, faisant remarquer que son enfance passée à Fès et Tanger, a profondément inspiré l'éveil de sa fibre artistique.
"Je passe de l’écriture à la peinture sans préméditation et la relation entre les deux est à la fois intime et différente", a-t-il précisé, relevant que si ses romans et sa poésie étaient "souvent empreints de la douleur du monde", la peinture lui a offert l'opportunité d'exprimer "la lumière de ce même monde, une dimension essentielle de son identité".
De son côté, le co-commissaire de l’exposition, Abdelaziz El Idrissi, a souligné que cette manifestation met en lumière la riche trajectoire de Tahar Benjelloun, à la fois artiste, journaliste, romancier et poète, rappelant le lien profond que ce dernier entretient avec la peinture, en tant que critique d’art et ami d’artistes.
Selon M. El Idrissi, l’une des spécificités de la création artistique dans les pays arabes réside dans cette culture à la fois transversale et encyclopédique, où les artistes "peuvent passer de l’écriture à la peinture et vice-versa".
Cette immersion artistique est essentielle pour mieux cerner la création chez un écrivain ou un artiste contemporain, a-t-il fait remarquer.
Membre de la prestigieuse Académie Goncourt depuis 2008, Tahar Benjelloun est l'un des écrivains francophones dont les œuvres littéraires sont les plus traduites dans le monde. Depuis plus d'une décennie, il explore le domaine de la peinture marquant ainsi sa polyvalence artistique.
Cette exposition rétrospective, qui se poursuit jusqu'au 30 juin prochain, célèbre le talent littéraire et pictural de Tahar Benjelloun et met en lumière une quarantaine de ses œuvres récentes, accompagnées d'une sélection précieuse de manuscrits provenant d'une dizaine de ses romans les plus marquants.
Placée sous le commissariat de Abdelaziz El Idrissi et Boubker Temli, l'exposition offre aux visiteurs "une immersion dans l’univers de Tahar Ben Jelloun, où l’art et la littérature se rencontrent pour révéler les facettes lumineuses du monde", selon les organisateurs.
Lors d’une conférence de presse organisée à cette occasion, le président de la Fondation nationale des Musées, Mehdi Qotbi, a exprimé ses vifs remerciements à l’ensemble des partenaires ayant œuvré pour le succès de cette exposition, notant que le Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain de Rabat "accueille avec joie l’artiste Tahar Benjelloun qui peint des livres et écrit des tableaux".
M. Qotbi a souligné que cette exposition met en lumière "une palette de couleurs profondément ancrées dans l’âme du Royaume du Maroc, un pays célébré dans les œuvres d’artistes de renom comme Eugène Delacroix et Henri Matisse".
Pour sa part, Tahar Benjelloun a affirmé avoir été influencé dès son jeune âge par la peinture, avant même de se pencher sur la lecture et l’écriture, faisant remarquer que son enfance passée à Fès et Tanger, a profondément inspiré l'éveil de sa fibre artistique.
"Je passe de l’écriture à la peinture sans préméditation et la relation entre les deux est à la fois intime et différente", a-t-il précisé, relevant que si ses romans et sa poésie étaient "souvent empreints de la douleur du monde", la peinture lui a offert l'opportunité d'exprimer "la lumière de ce même monde, une dimension essentielle de son identité".
De son côté, le co-commissaire de l’exposition, Abdelaziz El Idrissi, a souligné que cette manifestation met en lumière la riche trajectoire de Tahar Benjelloun, à la fois artiste, journaliste, romancier et poète, rappelant le lien profond que ce dernier entretient avec la peinture, en tant que critique d’art et ami d’artistes.
Selon M. El Idrissi, l’une des spécificités de la création artistique dans les pays arabes réside dans cette culture à la fois transversale et encyclopédique, où les artistes "peuvent passer de l’écriture à la peinture et vice-versa".
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