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La session inaugurale de cet important événement a été marquée par la lecture de la Fatiha sur l’âme du regretté et de l’ensemble des martyrs et militants de l’USFP, le mot de bienvenue prononcé au nom du secrétariat de l’Université par Najat Khoukhou, membre du Bureau national de la Chabiba, l’intervention de Mohamed Infi, secrétaire provincial de l‘USFP à Meknès ainsi que par l’allocution de Tahar Abouzayd lue au nom du Secrétaire général de la Jeunesse Ittihadia.
Pour sa part, Younès Moujahid qui a présidé l’ouverture des travaux de cette manifestation, a tenu à saluer en premier , au nom du Bureau politique, toutes celles et tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette rencontre et à en faire un espace idoine de débats et de discussions des grandes questions concernant notamment la situation politique du pays, les perspectives de l’édification démocratique et l’avenir de la jeunesse marocaine.
Dans son allocution, le membre du Bureau politique a évoqué dans un premier temps plusieurs statistiques officielles concernant les problématiques auxquelles font face les jeunes Marocains. Un volet qui exige, selon lui, un profond débat et une analyse pertinente de la part des jeunes Ittihadis en vue de contribuer à apporter des réponses probantes à toutes ces questions qui constituent de grands enjeux à relever par les jeunes Marocains et les jeunes Ittihadis.
A ce propos, Younès Moujahid a exhorté les jeunes à réfléchir sur les problématiques qui hypothèquent l’avenir du pays notamment la prolifération de la pensée intégriste, la mainmise sur la démocratie et l’affrontement des divisions par la démocratie et la modernité.
Par ailleurs, il a fait savoir que la jeunesse marocaine ne peut jouer son rôle dans le développement économique et l’édification démocratique tant qu’elle reste illettrée et marginalisée, soulignant qu’il ne peut y avoir de développement avec des jeunes exclus. Outre ce défi à relever, l’université marocaine se trouve elle aussi dans de beaux draps et connaît plusieurs dysfonctionnements à plusieurs niveaux dont la recrudescence de la violence, l’absence de culture démocratique et le refus des jeunes à s’ouvrir sur la créativité, le dialogue civilisationnel et la liberté de pensée, a-t-il précisé.
S’agissant de la problématique de l’emploi et du chômage touchant les lauréats des universités, Younès Moujahid a présenté des chiffres alarmants émanant du HCP et du CMC qui confirment que si la situation demeure en l’état, la tension est appelée à monter d’un cran au sein de la société marocaine et particulièrement parmi les jeunes entre 15 et 35 ans. Les partis politiques et leurs jeunesses respectives se doivent de faire face à cette situation et présenter des alternatives à même de répondre aux ambitions des jeunes garantissant une justice sociale et une égalité des chances entre l’ensemble des classes, a-t-il poursuivi.
Le membre du Bureau politique a saisi cette occasion pour évoquer la question de la prolifération de la pensée extrémiste encouragée et soutenue par certaines parties dont les marchands de la religion qui n’hésitent pas à recourir à des moyens antidémocratiques pour faire du chantage à l’Etat et aux composantes politiques. Pour contrecarrer la pensée et le discours extrémistes, a-t-il souligné, la Jeunesse Ittihadia est appelée à mener une lutte culturelle sans merci, s’armer de connaissance et de savoir, s’ouvrir sur la civilisation humaine et en faire un programme constant dans ses activités pour la propagation de la culture de liberté et de créativité au lieu de la culture d’isolement, du fanatisme et du sous-développement.
Au cours de cette rencontre, Younès Moujahid a également fait un tour d’horizon, en évoquant d’importantes questions notamment le Printemps arabe, la lutte démocratique, les changements démographiques et sociologiques que connaît le pays, et particulièrement la confiscation de la démocratie par le gouvernement Benkirane qui, depuis son investiture n’a de cesse de porter atteinte aux acquis apportés par la Constitution 2011.