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A 32 ans et alors qu'il dispute là sa sixième compétition internationale avec l'Espagne, Xavi est en effet apparu un peu plus émoussé que d'ordinaire au cours des trois matches de poules (Italie, Eire et Croatie).
Samedi à l'occasion du quart de finale face à la France à Donetsk, le petit milieu du FC Barcelone devra sans doute appuyer un peu plus sur l'accélérateur qu'il ne l'a fait jusqu'à présent car comme il l'a lui-même noté, les Bleus ne sont pas une équipe à prendre à la légère.
"La France joue très bien, elle veut jouer comme le Barça. C'est une équipe à prendre en compte", a-t-il observé. Sans doute ses nombreux efforts consentis avec le Barça cette saison - finalement peu récompensés puisque les Catalans auront perdu la Liga au bénéfice du Real Madrid, se voyant aussi éliminés en demi-finale de la Ligue des champions par Chelsea - ne sont-ils pas étrangers à cette fatigue visible dans le jeu du chef d'orchestre de la Roja.
Contrairement à ses habitudes, Xavi a d'ailleurs créé quelques remous dans la sélection en affirmant quelques jours avant le début de l'Euro-2012 que "les joueurs du Barça, contrairement à ceux du Real, savaient perdre". Une amertume assez rare chez le joueur catalan, qui se mêle à une moindre présence sur la pelouse.
Rescapé de la défaite de 2006
Après une bonne première période face à l'Italie (1-1) où il fut l'un des rares à se poser en rempart des contres azzurri, le triple Ballon de bronze (2009,2010,2011) a plutôt déçu contre la Croatie, où il n'aura pas eu son influence habituelle.
Avec Xavi branché sur courant alternatif, c'est son complice de club Andres Iniesta, impressionnant, qui a pris le relais pour assumer le commandement du jeu des Espagnols.
Mais cette baisse de régime ne doit pas occulter le danger de tous les instants incarné par ce N.8 à la vision du jeu et l'art de la passe, redoutables. Il est vraisemblable que Xavi soit également particulièrement motivé face à la France: le milieu fait en effet partie des huit rescapés de la sélection de 2006 qui avait dû subir une leçon d'humilité face à la vieille garde de Zidane and co.
Dans un match pollué par la suffisance de la presse espagnole qui avant la rencontre avait appelé la Seleccion à "mettre à la retraite" Zizou et d'autres Bleus en fin de carrière, Xavi avait dû voir l'Espagne s'incliner 3-1 et sortir sans gloire du Mondial-2006.
Sûr que le joueur de Terrassa, compétiteur en diable, médite déjà au meilleur moyen de prendre sa revanche, samedi face aux Bleus.