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« Un temps pour lire : un temps pour vivre» est le thème choisi pour cette manifestation culturelle qui souffle sa dix-huitième bougie. L’occasion pour Mohamed Al Amine Sbihi, le nouveau ministre de la Culture, de rappeler l’importance que revêt un tel événement sur la scène culturelle marocaine et même internationale. «Une sorte de pèlerinage annuel dont le Maroc tire une grande fierté et ce, depuis deux décennies déjà», a-t-il souligné. C’est une initiative qui tend à élargir la sphère du lectorat marocain mais peut-être pas suffisante, selon M. Sbihi.
Pour ce faire, tous les moyens seront déployés afin de donner un nouveau souffle à cette manifestation en particulier et à la culture de façon générale. «Vulgariser la culture et par là même la lecture en faisant participer tous les acteurs de la société civile et également les collectivités locales est l’une de nos priorités. Un partenariat avec le ministère de l’Education nationale et le ministère de la Jeunesse et des Sports s’impose dans ce sens », a-t-il ajouté. C’est dans cet esprit qu’il faudra accorder aux bibliothèques scolaires, l’importance qui leur revient afin de redonner le goût de la lecture aux élèves. Pour le ministre, soutenir la culture passe irrémédiablement par un appui sans équivoque à apporter aux libraires en demandant aux diverses institutions publiques de les avoir comme fournisseurs au lieu de s’adresser à des organismes étrangers. Afin de faire profiter les autres régions du Royaume des expériences réussies, M. Sbihi a précisé que la Bibliothèque nationale, une référence en la matière, pourrait servir de locomotive pour des initiatives similaires à travers le pays.
Par ailleurs, il faut signaler que cette édition accueille l’Arabie Saoudite comme invitée d’honneur. Elle verra la participation de plus de 700 maisons d’édition aussi bien marocaines, arabes qu’étrangères représentant plus de 40 pays.
Concernant les activités culturelles, le ministère de la Culture a veillé à ce que les thèmes proposés soient imprégnés par l’esprit des réformes et de démocratie participative que connaît la région. Le Salon renoue également avec la tradition de la « Journée professionnelle » qui verra l’intervention de tous les professionnels de la chaîne de l’industrie du livre afin de débattre des difficultés qui se posent à ce niveau.Venir à la rencontre des jeunes et être à l’écoute de leurs préoccupations figurent parmi les priorités du Salon. Il est vrai que c’est dans cette tranche d’âge que sévit avec le plus d’acuité la crise de la lecture. Les enfants et les élèves ne sont pas en reste, puisque tout un espace leur est dédié dans un souci de joindre l’utile à l’agréable. Ateliers, exposés, spectacles de magie et d’exploration seront donc au rendez-vous.