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Réunies samedi dernier au siège du parti à Rabat, les membres du Conseil national ont élu les 15 membres du Secrétariat national qui éliront, à leur tour, la secrétaire nationale.
Les membres du Secrétariat national élues sont Khadija Keriani, Ibtissam Merrass, Saadia Benshaily, Badia Erradi, Hanane Rihab, Khaoula Lachgar, Atika Jebrou, Hasna Abouzid, Leila El Ouadi, Leila Amili, Fatima Maghnaoui, Hayat Barakat, Aicha Guellaa, Souad Tahir, Nadia Aachar, Habiba Diwani et Houda Belguiti.
Rappelons dans ce sens que le Conseil national de la section féminine du parti, tenu en décembre 2010, a tracé les grandes lignes de l’action politique future à initier. Les militantes maintiennent leurs positions fermes sur les questions de l’intégrité territoriale, des réformes politiques et sociales, des différentes mutations que connaît le Maroc dans divers secteurs ainsi que des droits juridiques, économiques et sociaux de la femme marocaine. Pour elles, le challenge est important pour la prochaine étape. Surtout que toutes les composantes de la famille socialiste parient sur la participation de la femme dans les multiples chantiers auxquels se prépare l’USFP.
L’élection du Secrétariat national de la section féminine a coïncidé avec un autre événement majeur qui a mobilisé toutes les composantes de la famille Ittihadie : la commémoration de la disparition de Si Abderrahim Bouabid.
Le recueillement sur la tombe du défunt a été marqué par la participation de toutes les composantes de la gauche et du peuple marocain.
Devant la tombe du regretté, ses camarades de lutte, des politiques, des historiens et des associatifs ont rendu hommage à ce militant au long cours dont l’action a été déterminante dans l’histoire du Maroc moderne. Des centaines de militants ont réaffirmé leur détermination à poursuivre la lutte initiée par ce grand militant issu du peuple et se sont également donné rendez-vous à la Fondation Abderrahim Bouabid qui a connu, en marge de la signature de l’ouvrage de Maurice Butin «Hassan II, Ben Barka, De Gaulle, ce que je sais d’eux», un grand débat autour de la vie de Si Abderrahim et du dossier qui l’a tant préoccupé, à savoir l’affaire Ben Barka.
Les participants ont été unanimes sur l’importance d’élucider l’affaire Ben Barka qui perdure malgré les efforts du parti, de sa famille et de la société civile au Maroc et en France.
Intervenant à cette occasion, Maurice Butin, invité d’honneur de la Fondation, n’a pas caché son souhait de rester en vie jusqu’à ce que l’affaire Ben Barka soit résolue. Pour lui, cette énigme devenue par la force des choses une affaire d’opinion publique internationale ne peut être élucidée sans l’intervention de tous. Ceci dit, il a invité les compagnons de lutte de Ben Barka à suivre les traces de Si Abderrahim et des autres militants qui ont consacré leur vie à cette affaire. Un avis que partage Abdelouahad Radi, Premier secrétaire de l’USFP, qui a souligné que «le parti a toujours été et restera fidèle aux principes et aux convictions de ses martyrs et ses leaders tels Mehdi Ben Barka et Si Abderrahim Bouabid… Ainsi, l’USFP poursuivra sa lutte pour l’éclatement de la vérité dans l’affaire Ben Barka». Par ailleurs, Radi a prévenu qu’il ne faut surtout pas imputer la responsabilité au Maroc seul concernant les aspects techniques complexes du dossier. Sur ce, il a appelé à renforcer les efforts déployés dans ce sens pour faire comparaître les responsables de ce crime qui se trouvent aussi en France. C’est d’ailleurs dans ce sens que Mohamed Lahbabi a accusé directement plusieurs pays d’être impliqués dans cette affaire et de vouloir enterrer le dossier. Il a également souligné que la vérité sur cette affaire se trouve en France et non au Maroc, comme le prétendent certaines parties.
Mohamed Elyazghi qui a fait montre, aux côtés des leaders et militants du parti, d’une grande mobilisation dans cette affaire, depuis le jour de la disparition de Ben Barka, a fait savoir aux participants à cette rencontre que le parti a assumé pleinement toutes ses responsabilités.