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D'après le département d'Etat, M. Kerry a précisément parlé avec son interlocuteur "d'informations évoquant une montée en puissance militaire russe imminente" en Syrie.
Si tel était le cas, cela "pourrait conduire à davantage de pertes de vies innocentes, à une augmentation du flot de réfugiés et à un risque de confrontation avec la coalition contre l'Etat islamique opérant en Syrie", s'est encore alarmé Washington qui pilote depuis un an des frappes militaires contre le groupe armé jihadiste en Syrie et en Irak.
Vendredi, le président russe Vladimir Poutine avait affirmé qu'il était encore trop tôt pour parler d'un engagement militaire de la Russie en Syrie pour combattre l'EI. "Il est prématuré de dire que nous sommes prêts à y aller là, tout de suite", a déclaré M. Poutine en rappelant toutefois que Moscou vendait depuis longtemps des armes au régime du président syrien Bachar Al-Assad.
Samedi matin, la diplomatie russe avait également rendu compte de la conversation Kerry-Lavrov "à l'initiative américaine", mais pas dans les mêmes termes, insistant sur la lutte contre l'EI.
Les chefs de la diplomatie russe et américaine ont également parlé de la "coopération" entre Moscou et Washington pour "soutenir les efforts de l'ONU visant à lancer un processus politique en Syrie", selon le ministère russe des Affaires étrangères.
Lavrov et Kerry "se sont mis d'accord pour poursuivre des contacts étroits sur le règlement du conflit syrien" qui a fait plus de 240.000 morts depuis mars 2011 et des millions de réfugiés et déplacés.
Le département d'Etat a confirmé que les "discussions" américano-russes "continueraient" fin septembre à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies. Ces dernières semaines, des consultations diplomatiques se sont multipliées pour trouver une sortie de crise en Syrie, comme lors d'une rencontre tripartite inédite le 3 août à Doha entre les chefs de la diplomatie américaine, russe et saoudienne.
Les ministres saoudien et iranien des Affaires étrangères ont été ensuite reçus à Moscou, de même que les représentants de la très hétérogène opposition syrienne (opposants en exil, opposants de l'intérieur et opposants tolérés par Damas).
Moscou, qui soutient avec force le régime de Damas, prône une coalition élargie comprenant les pays de la région mais aussi l'armée régulière syrienne pour lutter contre le groupe EI.
Le président Barack Obama a de son côté reçu vendredi à la Maison Blanche le roi Salmane d'Arabie Saoudite et la Syrie a dominé leurs entretiens. Les deux alliés prônent une solution politique dans ce pays en guerre, qui comprenne un départ du président Assad.