Il se propage indifférent au haro planétaire, çà et là, tentant de nous faire reconsidérer notre compréhension du monde. Les valeurs universelles, contestées par les terroristes d’une part, sont mises à l’épreuve d’autre part et ne s’en trouvent que plus fêlées dans tous les sens du verbe.
En témoignent les guerres pour la plupart arabes, qu’illustrent si bien les conflits du Levant, en Syrie, Irak, Yémen, Libye…, les atrocités et soifs de pouvoir dans le Berceau de l’humanité, la crise de la zone euro dont la Grèce de Tsipras est l’icône, l’afflux du million et quelques de migrants vers le Vieux Continent, la montée de partis radicaux de gauche ou de droite à l’instar de Podémos ou du FN, des caprices de Dame Nature et du péril de la main de l’homme, d’où enfin dirait-on un semblant de prise de conscience quant à l’enjeu environnemental lors du COP 21, et bien d’autres mauvaises choses.
On notera cependant en cette année ces clins d’œil tout d’espoir : les accords sur le nucléaire iranien, le balbutiement de la bonne entente entre Cuba et les Etats-Unis, la saveur d’une victoire électorale pour Aung San Suu Kyi, l’entrée réussie aux urnes des communales de la femme-candidate en Arabie Saoudite, le prix Nobel de la paix venu récompenser un collectif tunisien encore meurtri, l’abolissement de la politique de l'enfant unique en Chine et puis, plus réjouissant encore, la fin de l’épidémie d’Ebola en Afrique.