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Même si l’Emirati Etisalat est en négociations exclusives avec le géant français des médias pour finaliser le rachat, il se pourrait que les Britanniques viennent jouer les rabat-joie des Emiratis, si l’on en croit les révélations faites par plusieurs journaux anglais, notamment «The Mail».
Le PDG du groupe britannique, Vittorio Colao, serait, toujours selon cette information, prêt à débourser jusqu’à 6 milliards de livres sterling, soit environ 7,1 milliards d’euros, dans cette opération, ce qui serait une contre-proposition sérieuse aux 4,2 milliards d’euros proposés par le groupe émirati Etisalat, qui est resté seul en lice après le retrait du qatari Ooredoo.
Cette volonté d’investir de la part de Vodafone s’explique par la conclusion, en début de septembre courant, d’un «deal historique» avec l’américain Verizon Communications, pour la cession des 45% détenus par Vodafone dans leur filiale commune, Verizon Wireless. Le montant de l’acquisition annoncé s’élève à 130 milliards de dollars.
Jusqu’à présent, aucune confirmation officielle des responsables Vodafone n’a été apportée. Mais des sources bancaires citées par le journal, auraient indiqué que Vodafone s’apprêtait à reprendre des filiales télécoms dont le français Vivendi n’en veut plus, entre autres Maroc Telecom et SFR.
Les analystes britanniques estiment que si Vodafone a vraiment un projet d’acquisition des actifs de Vivendi dans le secteur des télécommunications, ce serait davantage pour Maroc Telecom que pour SFR. L’entreprise marocaine qui est un des grands opérateurs de télécommunication en Afrique, présent sur le marché boursier de Casablanca et sur l’Euronext, ne manque pas d’atouts.
Racheter Maroc Telecom permettrait à Vodafone de garnir son portefeuille clientèle sur un marché africain où il possède de gros intérêts à travers ses participations dans Safaricom (Kenya) et Vodacom (Afrique du Sud, Tanzanie, RDC, Lesotho et Mozambique)
Reste à dire que même si Maroc a déjà donné son aval pour des discussions entre Vivendi et Etisalat, une éventuelle entrée de Vodafone dans le jeu en ferait un challenger sérieux au regard de la solidité actuelle de sa trésorerie.
Pour sa part, Maroc Telecom, qui a atteint son plus bas niveau historique le 29 août avec 86,91 dirhams l’action, suite aux déclarations sur le lancement des négociations entre Vivendi et Etisslat, a pu reprendre des couleurs. Sur une semaine, le titre a gagné 2% et s’est hissé à 92 dirhams à la clôture de la séance du 10 septembre.