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En fait, les autorités marocaines et espagnoles procèdent souvent à la fermeture desdits points de passage afin d’éviter les risques de désordre et d’encombrement de nature à provoquer des accidents graves.
«Il est évident que les commerçants et les entrepreneurs se mobilisent puisque les fermetures des points de passage leur coûtent cher. En fait, plus de 15.000 Marocains se rendent quotidiennement dans les deux présides occupées et cela représente une manne financière très importante pour l’économie de ces deux villes. Il suffit qu’il y ait fermeture de quelques heures pour que ces commerçants et autres entrepreneurs voient leur recettes chuter», nous a indiqué Omar Naji, président de l’AMDH section-Nador. Et d’ajouter : «Ceci d’autant plus que Mellilia a connu dernièrement la construction sur plus de 5 hectares du plus grand Mall du Maghreb qui regroupe les grandes enseignes internationales et qui cible en priorité une clientèle marocaine».
Pour notre source, l’économie des deux présides occupés est basée sur la contrebande avec les villes marocaines mitoyennes. «Il s’agit d’une zone franche où les commerçants ne paient pas d’impôts. Et par conséquent, l’économie des villes marocaines du Nord dépend de celui de Sebta et Mellilia. On peut dire sans hésiter que cette dernière est le grand employeur de région avec 15.000 contrebandiers», nous a-t-elle précisé.
L’amélioration de la circulation entre lesdits points de passage rendra-t-elle les allers-retours des femmes marocaines, porteuses de marchandises entre le Royaume et Sebta et Mellilia, plus fluide ? Serait-elle capable de leur éviter les «situations humiliantes et dégradantes» qu’elles éprouvent chaque jour, selon plusieurs associations ? «Le sort de ces femmes est le dernier souci des commerçants et entrepreneurs espagnols. Pour ces derniers, l’essentiel est d’améliorer les temps d’entrée et de sortie des contrebandiers sans prendre en compte leurs conditions de travail. Leur première préoccupation a trait aux temps de passage qu’ils veulent courts pour que les contrebandiers puissent faire plusieurs entrées et sorties dans la même journée», nous a indiqué notre source. Et de poursuivre : «La preuve, c’est que plusieurs de ces contrebandiers sont aujourd’hui obligés de passer par les points de Farkhana et Birotchina qui sont des petits points de passage moins fluides par rapport à celui de Béni Ansar réservé aujourd’hui aux touristes et aux clients du Mall».
Certains médias espagnols ont rapporté que des négociations ont été engagées avec le Maroc à propos de la mise en place de lignes de transport aériennes et maritimes entre Sebta et les autres villes marocaines afin de renforcer le tourisme et les relations culturelles.