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Lors d’une conférence de presse, le ministre a précisé que ce plan, qui vient renforcer les autres stratégies de développement (Plan Maroc Vert, Plan Azur, Emergence, Vision 2015 pour le développement de l’artisanat et la stratégie énergétique du Maroc), vise la promotion des exportations marocaines.
Ce plan, a poursuivi le ministre, constitue une stratégie, volontariste basée sur une vision claire de développement et de promotion de l’offre de production existante, d’orientation vers des secteurs prioritaires, de prospection de marchés plus attractifs et d’accompagnement des acteurs à travers le soutien des entreprises concernées.
Il vise en outre trois catégories de marchés stratégiques à savoir les pays susceptibles d’accueillir de grandes quantités de produits marocains exportés, les marchés voisins et les marchés limités spécialisés, a-t-il ajouté.
Les marchés stratégiques bénéficieront de 60 % à 65 % des efforts de promotion, a-t-il dit, relevant que cette opération contribuera à l’élargissement de la couverture géographique des exportations marocaines.
Concernant l’accompagnement et l’encouragement des entreprises exportatrices, le ministre a souligné qu’un «contrat-programme» sera signé avec le secteur privé dans le but de soutenir ces entreprises et d’accroître le nombre des exportations.
Ce contrat-programme porte sur la préparation d’études sur les marchés prioritaires, le soutien financier des exportateurs pour la promotion de leurs produits, ainsi que la mise en place de programmes de formation en consulting. Pour la réalisation de ce plan, le ministre a fait savoir que plusieurs dispositions ont été prises pour la facilitation des exportations vers les marchés traditionnels, l’encouragement des exportateurs non-réguliers et l’élaboration de plans de développement relatifs aux entreprises exportatrices.
D’autres mesures ont été prises pour renforcer les capacités exportatrices de différents acteurs notamment l’audit des entreprises et la veille stratégique qui sera supervisée par le Centre marocain de promotion des exportations (CMPE), a-t-il ajouté.
Il s’agit également de la mise en place d’un programme commun pour la formation dans le secteur de l’enseignement supérieur visant la préparation d’un diplôme aux métiers de commerce international.
Concernant l’évolution des exportations marocaines entre 2008 et 2018, le ministre du Commerce extérieur a estimé que le secteur de l’automobile sera en tête avec 33%, suivi de l’agriculture et l’agroalimentaire (19%), l’électronique et l’électricité (16%), le textile et le cuir (13%) et le secteur d’offshoring et des TIC (10 %).