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Autour d'une même table, Global Rigths a ainsi réuni des professionnels issus des secteurs de la justice, de la santé et de l'éducation, avec l'assistance technique d'experts marocains et internationaux dans les domaines de la rédaction de textes de loi ayant trait aux violences faites aux femmes, dans un esprit respectant l'approche des droits humains.
Cet atelier vient consolider les travaux des « groupes de travail thématiques » locaux récemment organisés par les ONG dans leurs régions respectives. Ces groupes de travail ont organisé 132 réunions dans une quinzaine de villes et villages à travers le pays, et ont été constitués de 318 professionnels et divers représentants des autorités locales concernées. Représentant l'Association Tawaza pour le plaidoyer de la femme à Martil, Mariam Zemouri, qui prend part à cet atelier, a indiqué que « les femmes dans les communautés où nous travaillons sont impatientes d'avoir enfin une loi qui va prévenir les violences, qui va les protéger, et qui va pénaliser les auteurs des violences ».
Après avoir identifié divers obstacles auxquels ces personnes sont confrontées lors de l'accomplissement de leur travail, les travaux des groupes de travail thématiques ont établi une liste de propositions et de suggestions sectorielles spécifiques à l'introduction de réformes légales concrètes qui servent de base à la rédaction du texte de loi. « Nous avons voulu une large participation au niveau géographique et sectoriel des divers professionnels et autorités de différents secteurs pour développer le contenu de cette loi », a expliqué Mme Khadija Oudra de l'Association Amal pour la femme et le développement à El Hajeb.
Reste donc à savoir si les groupes parlementaires marocains réagiront positivement à cette initiative ou au contraire la rejetteront faute d'opportunité politique, sociale, culturelle ou autres. Quoi qu’il en soit, sa teneur est bien soutenue par une large plate-forme associative.