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Présent lors de cette marche, le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, a fait savoir qu’avec ce gouvernement conservateur, des régressions sociales ont été enregistrées, portant atteinte aux droits et libertés qui continuent d’être bafoués. Et d’ajouter que l’Exécutif doit tenir ses engagements surtout les dispositions de l’accord du 26 avril 2011 encore en suspens.
Driss Lachgar a saisi cette occasion pour mettre à nu les promesses fallacieuses clamées à cor et à cri par le PJD lors de ses campagnes électorales et sa politique impopulaire et antisociale.
Pour le secrétaire général de la FDT, Abderrahmane Azzouzi, la présence en grand nombre des militants venus des quatre coins du Royaume et l’adhésion massive et spontanée des citoyennes et citoyens marocains à cette marche en sont la preuve de leur ras-le-bol de la politique économique et sociale du gouvernement. Cette marche à laquelle ont pris part des syndicats, des partis de l’opposition, ainsi que des associations et organisations actives dans les domaines des droits humains et de la société civile est un succès retentissant pour les deux centrales et pour la classe ouvrière mobilisées pour la défense de l’ensemble de leurs droits et libertés, a-t-il souligné.
Pour sa part, Allal Belarbi, membre du bureau exécutif de la CDT, qui n’a pas caché sa joie de voir réussir cette marche, a déclaré que la présence massive des manifestants témoigne de la prise de conscience des Marocains de la situation de crise que connaît le pays et qui exige l’intervention urgente du gouvernement, en vue de procéder à de profondes réformes, répondre aux attentes des citoyens et satisfaire les revendications des classes laborieuses.
Les milliers de marcheurs savaient à quoi s’en tenir. La chronique des fermetures d’usines et des vagues de licenciements est quotidienne. Le pouvoir d’achat a diminué.
La perspective de vivre plus mal demain qu’aujourd’hui se précise. Les Marocains n’attendaient certes pas du gouvernement des lendemains qui chantent mais un peu moins d’injustice, un peu plus de solidarité et de volontarisme. Or, il ne semble pas avoir une vision, ni une stratégie à même de lui permettre de faire face aux défis de la conjoncture actuelle. L’attentisme étouffe la croissance et les comptes s’enfoncent dans le rouge. Les alertes lancées par les syndicats et les partis d’opposition ne sont pas entendues. Le gouvernement n’a cessé de faire la sourde oreille et de transformer toute demande de dialogue émanant des partenaires sociaux en simple monologue visant à faire passer ses décisions. Il affronte aussi toute entreprise revendicative au sein de l’administration publique par un usage immodéré de la force ou par des prélèvements sur les portions congrues qui servent souvent de salaires aux fonctionnaires.
Les Marocains, ceux qui ont marché dimanche et ceux qui ne l’ont pas fait, aspirent toujours à ce que les années à venir ne soient pas du temps perdu. L’espérance de plus de justice et d’égalité persiste et donne de nouveaux élans à tous ceux qui veulent bâtir un Maroc fort, moderne et prospère. L’attachement aux droits et acquis constitue un levier essentiel pour transformer la politique du pire suivie par l’Exécutif en de radieux lendemains.