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Approuvé, à cette occasion, ce plan d’action a, donc, été présenté par Larbi Bencheikh, directeur général de l’OFPPT, ainsi que ses grands axes qui ont trait principalement au renforcement de l’offre de formation, à la mise en place du baccalauréat professionnel à l’OFPPT, à la poursuite de la modernisation des structures de l’OFPPT (nouveau système d’information, modernisation de la gestion des ressources humaines), à l’amélioration de la qualité de la formation et au renforcement de la coopération Sud-Sud, ...
Dans la foulée, il a été convenu lors de cette réunion que l’OFPPT maintiendra un rythme de croissance des effectifs de 9% en accompagnement des secteurs structurants et des grands programmes nationaux. En décodé, l’on annonce qu’en 2015-2016, la capacité d’accueil sera portée à 405.000 places pédagogiques sur un réseau de 353 établissements contre 370.000 places et 337 établissements une année auparavant.
Aussi, est-il précisé, l’exercice verra également le démarrage de 16 établissements dont 12 sectoriels, en l’occurrence trois (Meknès, Béni Mellal, Berkane) dans l’agroalimentaire; deux (Casablanca et Tarfaya) dans les énergies renouvelables; deux (Oujda et Dakhla) dans l’hôtellerie/tourisme; trois (Fès, Mohammédia /Zenata et Benguérir) dans le transport et logistique, un EFP à Casablanca dans le paramédical et un autre à Casablanca dans l’audiovisuel.
Sans oublier, ajoute-t-on, trois établissements multiservice à Ouled Taima, Inezgane et Témara et un Centre de formation en milieu pénitentiaire à Meknès (Toulal III).
L’offre de formation de l’OFPPT se voit, ainsi, enrichie par le développement des programmes pour couvrir des secteurs porteurs d’emplois et de croissance (aéronautique, agroalimentaire, cuir, BTP, sports équestres, tourisme, TIC...) et s’ouvre sur la formation dans les métiers du golf et du personnel navigant commercial (PNC).
Et ce n’est pas tout. L’OFPPT met en relief, en effet, un autre chantier majeur de l’année 2015/2016 qui est la mise en place du Bac Pro au niveau de ses établissements, et ce s’inscrivant dans le cadre de la vision globale de la réforme du système de l’éducation et de la formation visant la synergie entre l’enseignement et le marché du travail, tout en donnant aux bacheliers la possibilité de poursuivre des études supérieures (Licence professionnelle, Ecole d’ingénieurs, Ecole de commerce...) et la mise en valeur de la formation professionnelle en tant que choix réfléchi pour les jeunes.
En outre, la même source précise que 3000 jeunes sont concernés en 2015 pour atteindre 140.000 en 2020 en ce qui concerne les 17 filières du Bac Pro qui ont été identifiées dans dix secteurs porteurs.
L’appui à l’entrepreneuriat des jeunes est également au cœur de ce plan d’action, ajoute-t-on, avec plusieurs mesures, notamment la formation de 1500 porteurs de projets, la création de 300 entreprises et l’accompagnement post-création de 300 TPE, le développement de partenariats pour faciliter le financement (INDH, associations de microfinance, coopératives,...), partenariat avec la Fondation Mohammed V pour la solidarité (Centre TPE solidaire), le Programme du BIT «Jeunes au travail », la Plateforme employabilité de Microsoft,...
Du côté du financement, l’Office précise que le budget pour l’exercice 2015 s’élève à 3.249 millions de dirhams (MDH) contre 3 080 MDH en 2014 (soit une augmentation de 5,5%), dont 2.679 MDH consacrés à la mise en œuvre du plan d’action de l’OFPPT, et financé à hauteur de 47% par les ressources propres de l’Institution. En effet, pour la cinquième année consécutive, l’OFPPT signale qu’il ne fera pas appel aux subventions de l’Etat. Il omet, néanmoins, de préciser que malgré le fort taux d’employabilité de ses lauréats, le gouvernement continue à leur fermer la porte des études supérieures.
Depuis plus de dix ans, l’Office ne cesse, en effet, de réclamer à cor et à cri une plus grande cohérence dans la stratégie de formation dont l’Exécutif lui a conféré de réaliser une part importante. Sa demande d’instituer des licences professionnelles n’a jamais eu l’heur d’avoir l’écoute des responsables. Et le feuilleton se poursuivra, peut-être, jusqu’à l’horizon 2017, voire au-delà. Dommage ! Surtout pour les jeunes stagiaires qui n’ont de cesse de vouloir améliorer leurs conditions via l’incontournable formation professionnelle tant vantée sous d’autres cieux.