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Acculée par une opinion publique de plus en plus hostile, la chancelière allemande Angela Merkel a dit en décembre que le nombre de migrants arrivant dans le pays allait diminuer, après l'entrée de 1,1 million d'entre eux en 2015, faisant du pays la destination européenne privilégiée par les migrants.
Le système d'enregistrement «EASY» a dénombré 91.671 demandes en janvier, plus du double des enregistrements de janvier 2015, mais un tiers de moins qu'en décembre et moitié moins qu'en novembre.
Parmi eux, 35.822 venaient de Syrie et environ 18.000 d'Irak et d'Afghanistan.
Le système «EASY» enregistre les migrants dans des centres d'accueil avant de les répartir dans tout le pays.
Les demandes d'asile, qui se font par un autre système, ont augmenté jusqu'à atteindre 52.013 le mois dernier, plus du double qu'en janvier 2015, et en augmentation de 7,9% par rapport à décembre, a dit le ministère.
Quelque 1.623 migrants venus du Maroc ont été enregistrés dans le système «EASY» et pourraient être expulsés en vertu d'un accord passé avec des pays d'Afrique du Nord dont le volet marocain a été confirmé la semaine dernière par Rabat.
Pour sa part, l'Autriche, un des premiers pays de l'Union européenne pour l'accueil de migrants, souhaite que cette dernière suspende, si nécessaire, ses subventions aux pays en développement si ceux-ci n'acceptent pas de reprendre leurs ressortissants déboutés du droit d'asile.
«En tant qu'Europe, nous devons enfin exercer une pression si nous souhaitons que la politique de retour fonctionne», a déclaré le ministre autrichien des Affaires étrangères Sebastian Kurz (ÖVP, conservateur) à la radio publique Ö1 jeudi.
Le ministre a notamment cité le Pakistan, le Maroc et la Tunisie comme pays susceptibles d'être concernés.
«En ce moment, (l'UE verse) par exemple 480 millions d'euros chaque année au Maroc, 414 millions à la Tunisie, et malgré cela ces pays refusent de reprendre les déboutés du droit d'asile», a-t-il souligné. L'UE débourse au total 11 milliards d'euros par an d'aide au développement, a-t-il rappelé.
M. Kurz a souhaité que cette proposition, également évoquée par le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel, soit examinée lors du sommet européen prévu les 18 et 19 février à Bruxelles.
Confrontés à un afflux record de migrants, plusieurs pays européens ont annoncé vouloir expulser massivement les déboutés: 80.000 en Suède, 20.000 en Finlande et au moins 12.500 par an en Autriche. Berlin et Vienne envisagent en outre de classer la Tunisie, le Maroc et l'Algérie comme pays «sûrs» afin de faciliter les expulsions.