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Après l'arrêt de la production de produits pétroliers raffinés par la Société anonyme marocaine de l'industrie du raffinage (SAMIR), le ministère de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement et le Groupement des pétroliers au Maroc (GPM) ont annoncé avoir pris "toutes les mesures pour assurer l'approvisionnement normal du marché national en hydrocarbures".
Le ministère a, en effet, indiqué récemment dans un communiqué, relayé par la MAP, que la SAMIR, qui a procédé jeudi à l'arrêt de la production de produits pétroliers raffinés, fait face à une rupture de stock en pétrole brut, bien qu'elle ait l'obligation légale d'avoir en permanence un stock de sécurité. Le raffineur marocain est confronté à des difficultés financières l'empêchant de poursuivre son activité normale, a ajouté la même source.
«Devant ces défaillances de la SAMIR, les autorités publiques sont décidées à prendre toutes les dispositions et les mesures légales pour se prémunir contre ces manquements dans le futur », a précisé le ministère.
Toutefois, dans la même journée, la SAMIR avait rendu public également dans un communiqué, que «deux cargaisons de 2 millions de barils de pétrole sont attendues à Mohammedia, entre le 15 et le 18 août 2015, selon les engagements pris par les fournisseurs».
Ainsi, le raffineur marocain avait signalé que «les livraisons de la société en produits raffinés continuent en fonction des stocks disponibles et ce, jusqu'à la reprise totale des unités de production prévue vers mi-août 2015».
Et de relever que dans le cadre de la restructuration de sa dette, la SAMIR avait conclu, en mai dernier, un accord avec la Banque centrale populaire (BCP), en vertu duquel un crédit de refinancement à long terme de 1,2 milliard de dirhams (MMDH) a été octroyé par la banque.
Cet accord de restructuration représente la deuxième phase de sa nouvelle stratégie de refinancement, initiée en 2015. Le plafond global des facilités de crédit à court terme a été porté à 1,8 MMDH.
Cette stratégie de refinancement avait pour objectif de renforcer la structure du capital de la société et d'améliorer sa liquidité, ce qui permettra l'extension substantielle de la maturité moyenne de l'endettement.
Pour rappel, au 1er trimestre 2015, la SAMIR avait finalisé avec succès, des accords de financements avec des institutions internationales de premier rang, ce qui a porté le montant global des facilités bancaires à l'étranger à près de 600 millions de dollars.
Par ailleurs, le groupe américain Carlyle, troisième plus grande société d'investissement dans le monde, a accordé à la société une facilité de 350 millions de dollars pour financer ses activités d'import de matières premières.
D'autres négociations ont été également entamées avec des institutions financières et traders de matières premières pour l'octroi d'un financement à long terme de 400 millions de dollars, adossé à des contrats commerciaux.