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Si dans les centres urbains de ces zones, il y a possibilité d’utiliser d’autres moyens de chauffage (gaz ou électricité), pour les habitants perchés sur les montagnes, la seule ressource pour combattre le froid reste le bois de chauffe. Une denrée inabordable pour familles démunies, puisque son prix a flambé ces dernières années. Une tonne de bois de chauffe est vendue dans une coopérative, moyennant 900 dirhams. A Khénifra, la coopérative qui distribue ce bois est à court et ne peut subvenir aux demandes, car le marché avec le Haut commissariat aux Eaux et Forêts n’est prévu qu’au mois de mars. C’est-à-dire au printemps lorsque les températures se feront plus clémentes. Mais la situation est devenue encore plus pénible lorsqu’on sait que le bois dit économique et subventionné à moindre prix ne l’est plus. Ni les communes ni les autorités publiques n’accordent de subventions au bois de chauffe depuis quelques années. Face à cette pénurie, l’Etat, les communes, et les conseils élus doivent intervenir pour offrir du bois à ces populations qui sont dans le besoin. Certes Chakib Benmoussa, ministre de l’Intérieur a rassuré les parlementaires en annonçant lors de la dernière séance des questions orales, la mise en place d’un plan national qui touchera 1000 douars dans 19 provinces. Un ensemble de mesures préventives, selon le ministre, pour faire face aux fortes baisses des températures que connaîtront les zones montagneuses en hiver. Une manière de soutenir et d’assister la population lors des chutes de neige et d’atténuer sa souffrance lorsque le thermomètre connaîtra des baisses considérables qui pourraient être fatales pour les personnes âgées et les enfants.
Pour Chakib Benmoussa, des commissions locales et provinciales sont prévues sur place pour mettre en pratique ce plan d’assistance en vue de ravitailler les habitants en denrées de première nécessité et en bois de chauffe. En collaboration avec les autorités locales, le Haut Commissariat aux Eaux et Forêts, les lieux de stockage et de vente ont été définis. Mais rien de concret n’est encore fait! La seule réalité palpable reste l’initiative Royale qui a procédé, mercredi dernier, au lancement d’un programme de soins médicaux en faveur des populations d’Imilchil et dans la région d’Anfgou. Une opération qui sera menée en hiver par les Forces Armées Royales dans les régions montagneuses les plus reculées et les plus enclavées. Elle est destinée à faciliter l’accès aux soins et à apporter un réconfort aux populations qui souffrent de la rigueur du climat et de la difficulté du relief. Une initiative qui réchauffe les cœurs de nos concitoyens enclavés en montagne et dont la seule ressource pour se chauffer reste le bois de forêt. Mais celle-ci est déjà ravagée par les mafias du cèdre qui ont infiltré l’administration de tutelle à plusieurs niveaux dans tout le Moyen Atlas et surtout dans la province de Khénifra.