C'est la conclusion de la première étude universitaire sociologique menée au Royaume-Uni. Cette profession qui montre que la plupart des danseuses nues ne sont pas des filles sans ressources et sans bagage professionnel puisqu'une sur quatre en moyenne possède un diplôme universitaire.
En Grande-Bretagne, une stripteaseuse gagne en moyenne 232 livres net par prestation (283 euros) et la plupart en font entre deux et quatre par semaine, ce qui leur assure des revenus annuels compris entre 24.000 (29.280 euros) et 48.000 livres (58.560 euros).
Elles sont pour la plupart des aspirantes starlettes, des mannequins ayant des difficultés à trouver des engagements et des artistes qui arrondissent leurs fins de mois en pratiquant la danse exotique. L'étude souligne qu'un nombre non négligeable de jeunes femmes diplômées de l'université, mais dans des domaines où il est difficile de trouver un emploi, comme l'art, choisissent ainsi par facilité de devenir danseuses nues.
Les travaux des docteurs Teela Sanders et Kate Hardy de l'Université de Leeds montrent en plus que la grande majorité des danseuses rapportent éprouver une grande satisfaction avec leur travail. L'attraction vient avant tout de la possibilité qu'offre cette profession de mener dans le même temps des études ou un autre métier tout en ayant des revenus non négligeables.