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Ce bateau qui appartenait à la Reine de Jordanie Dina Abdelhamid était commandé par le militant soudanais Brahim Annil. Il avait à son bord, selon Ahmed Ben Bella, le colonel Boumediène et le militant algérien Nadir Bouzar ainsi que quelques volontaires engagés dans l’opération de livraison d’armes et leur transfert en territoire marocain.
Selon certains témoignages, le «Dina» se serait échoué, et les hommes durent plonger à plusieurs reprises, et dans une mer démontée pour récupérer les caisses d’armes et de munitions.
L’opération a été menée de main de maître avec minutie et professionnalisme pour que les armes soient déchargées sur la côte pour être remises à un groupe de résistants qui se sont employés à les acheminer vers leur destination finale.
Huit résistants marocains se sont ainsi déployés en concertation avec deux émissaires de l’Armée de libération nationale algérienne pour assurer la livraison de cette cargaison.
Il s’agit de Hamdoune Chourak, Mohamed Bourasse, Mimoun Ghordou, Mohamed Ben Hadouch Ben Tayeb, Mohamed Ben Chaouch Boufssil, Mohamed Lasgaa, Hajji Mohamed Jaak ainsi que Said Bounaïlate.
Les deux Algériens dépêchés sur les lieux en territoire marocain sont Abdelouahab Al-Jazaïri et Amrou Chaïbane.
La même année, un état-major commun algéro-marocain a supervisé l’action commune à partir du Rif pour le Maroc, et en Oranie. Cet épisode très important de la lutte de libération nationale, intervenant après les événements d’Août 1955 dans le nord constantinois lors de l’anniversaire de la déposition de Mohammed V, marquait d’une manière spectaculaire l’unité d’action dans la lutte de libération en Algérie et au Maroc.
Ce fut là un tournant décisif dans le cours de la lutte armée contre le colonialisme français.