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Une commission conjointe réunissant socialistes et Istiqlaliens est à pied d’œuvre depuis le mois de juillet dernier –date à laquelle le rapprochement USFP et Istiqlal a été officiellement scellé- pour réfléchir et mettre en place les fondements de l’action unitaire.
Ce mercredi 30 octobre, les ultimes corrections étaient apportées à la rédaction de la Charte d’action commune de ces deux formations politiques, désormais sur les mêmes bancs de l’opposition. « En fait, nous avons travaillé à une plateforme d’orientation qui a pour point de départ l’évaluation et l’analyse de la situation générale actuelle sur les plans politique, économique, social, culturel, environnemental, etc. Notre analyse va au-delà de la critique du gouvernement Benkirane, qui est un gouvernement accidentel », explique ce cacique du parti de la Rose.
De longues semaines de débats en commission ont été nécessaires avant que la charte ne voie le jour. Il s’agit, précise cet Istiqlalien en vue, d’une plateforme qui sera le cadre permettant la mise en place d’un programme national alternatif. « L’une des nouveautés réside dans le fait que les deux partis ont fortement insisté sur l’adoption de mécanismes de mise en œuvre de ce programme national.
De la même manière, nous avons mis l’accent sur la nécessité de faire de l’action et la culture unitaires un élément fondamental non seulement au niveau des directions mais aussi et surtout au niveau des bases », révèle ce dirigeant du parti de la Balance.
Du côté de l’Union socialiste des forces populaires, on applaudit des deux mains cet avenir commun sur les travées de l’opposition et la perspective de se faire « force de proposition alternative ». Driss Lachgar, le secrétaire général de l’USFP, a les mots pour le dire, égrenant les séquences d’une histoire commune résolument militante. « Nous avons la légitimité historique en plus de celle militante. Le nouveau pacte liant les deux formations politiques procède d’abord de la clarté et puise sa source dans le référentiel et les combats menés en commun par les socialistes et les Istiqlaliens.Au sein du mouvement national, nous avons lutté ensemble contre l’occupant et pour la libération des peuples. Ensuite, nous avons milité ensemble, à l’indépendance, pour que soient édifiés l’Etat-Nation, la démocratie transparente, et la non falsification des élections jusqu’à l’avènement du gouvernement d’alternance dont l’Istiqlal et l’USFP ont constitué l’épine dorsale ».
Attention, préviennent les socialistes marocains, le pacte USFP-Istiqlal ne signe pas la résurrection de la Koutla. « Que l’on se rassure, la nostalgie n’est pas au rendez-vous ! », s’exclame ce député du parti de la Rose. Mais pas question, par contre, de faire l’économie d’une lecture des expériences du travail unitaire entre ces deux partis du mouvement national, de la première Koutla Al Watanya dans les années 1970 au Bloc démocratique de la décennie 1990. « Tout le monde est d’accord pour souligner la vérité historique suivante : à chaque fois que le binôme USFP-Istiqlal est à l’attelage, il y a une dynamique politique qui se crée à travers des réformes répondant aux exigences de chaque période historique. En fait, le Maroc politique me semble être en panne quand socialistes et Istiqlaliens prennent des positions divergentes », fait remarquer cette figure de l’instance exécutive du parti de la Rose.
A la question de savoir si cette alliance istiqlalo-usfpéiste pourra intégrer d’autres partis de l’opposition, ce socialiste blanchi sous le harnais s’empresse de s’exclamer : « Réussissons d’abord à deux pour mieux percevoir l’avenir ! ».